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L’intelligence artificielle (IA) transforme les interactions humaines dans bon nombre d’aspects de la vie quotidienne. Si le milieu du journalisme était jusqu’à maintenant relativement épargné par cette révolution technologique, l’intégration des journalistes robots dans les salles de classe ne saurait tarder, affirment des chercheurs.

Six médias de Floride unissent leurs forces pour parler de climat. Ils produiront ou partageront des reportages sur des problèmes d’abord locaux, dans cet État qui est l’un des plus menacés des États-Unis par les ouragans, et le plus menacé de tous par la hausse du niveau des eaux.

L’impact des initiatives de vérification des faits commence à se préciser. Plutôt que de mesurer cet impact par l’équation irréaliste « ces individus croyaient à cette fausseté et ils n’y croient plus », le changement qu’apporte un texte ou une vidéo de vérification peut se situer sur deux axes: l’audience rejointe et les individus ou les institutions qui doivent se justifier d’avoir diffusé une fausseté.

Vérifier la source d’une info avant de la partager; comprendre pourquoi et comment une fausse nouvelle peut devenir virale; se méfier de ses émotions. A priori, ces conseils donnés dans diverses formations en Finlande ressemblent en tous points aux conseils du Détecteur de rumeurs dans ses propres formations. Mais en Finlande, on peut parler d’une priorité sociale.

Depuis bientôt un quart de siècle, Pascal Lapointe fait la promotion de l’information scientifique en tant que rédacteur en chef de l’Agence Science-Presse. À une époque où les fausses nouvelles et la désinformation pullulent, son travail et celui de ses collègues est toujours plus essentiel pour éduquer le public et combattre les faussaires.

Il y a urgence à mieux éduquer le public au fonctionnement des médias. Ce message faisait consensus, la semaine dernière, parmi des journalistes et des experts en enseignement, réunis à la Grande Bibliothèque de Montréal, dans le cadre de la première Semaine québécoise de la presse.

Pour la minorité de journalistes qui sont impliqués à temps plein dans la lutte aux fausses nouvelles — comme la rubrique du Détecteur de rumeurs — il y en a une majorité pour qui cet univers reste obscur: seulement 15% estiment être adéquatement préparés à en parler, et plus de la moitié considère même que la façon de couvrir la désinformation pourrait être « nuisible » — du moins, la façon dont elle est couverte dans leur média.