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Les jeux sont-ils faits pour Joe Biden? L’ex-vice-président a de nouveau mordu la poussière, mardi soir, dans le cadre des primaires du New Hampshire, après de premiers résultats décevants lors des caucus de l’Iowa. L’un de ses principaux adversaires, Bernie Sanders, a lui terminé en tête dans le « Granite State ». « C’est le début de la fin pour Donald Trump », a clamé le sénateur socialiste du Vermont.

À quelques heures du lancement des premières étapes des primaires démocrates pour désigner un candidat en vue de la présidentielle de novembre – des premières étapes sous la forme des caucus de l’Iowa, les électeurs démocrates se disent particulièrement enthousiastes à propos du processus électoral. Selon un coup de sonde du Pew Research Center, toutefois, ils sont encore loin de s’entendre sur l’identité de la personne qui affrontera Donald Trump.

À un peu plus de deux semaines du premier test électoral pour les candidats à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre prochain, tout peut encore arriver, mais il faudra que les candidats qui traînent de la patte derrière les deux favoris, l’ex-vice-président Joe Biden et le sénateur du Vermont Bernie Sanders, mettent les bouchées doubles, révèle une nouvelle analyse de The Economist.

Le président américain Donald Trump a tenté, « pendant plusieurs mois », « d’utiliser les pouvoirs liés à sa fonction pour solliciter de l’interférence étrangère à son avantage, en vue de l’élection présidentielle de 2020 ». Voilà le verdict sans appel d’un rapport publié mardi par le comité sur le renseignement de la Chambre des représentants.

Faisant feu de tout bois à la suite du déclenchement, plus tôt cette semaine, d’une procédure d’enquête par la Chambre des représentants dans le but d’obtenir sa destitution à la suite des révélations sur la présumée demande d’interférence de l’Ukraine dans le processus électoral américain, le président Donald Trump a laissé entendre, dimanche, que si les démocrates le faisaient tomber, le pays risquerait de se retrouver dans une nouvelle guerre civile.

À l’image des superproductions de superhéros, la nomination d’un candidat à la présidence des États-Unis ou adversaire du président Donald Trump relève d’un groupe détenteur de superpouvoirs : les superdélégués. Les nouvelles règles de nomination du Parti démocrate, ainsi que le climat propice aux conflits d’intérêts sont remis en cause dans le New York Review of Books du 18 juillet et dans The Intercept du 30 juin.

Si les franges plus progressistes du Parti démocrate, aux États-Unis, semblent vouloir brasser la cage des institutions politiques en faisant campagne pour que la personne obtenant la nomination dans la course à la Maison-Blanche soit une femme, une personne homosexuelle, une personne membre d’une minorité culturelle, 60% des démocrates, eux, souhaitent surtout que le futur chef d’État soit dans la cinquantaine.