Les résultats des fouilles en Sibérie s’ajoutent à d’autres expéditions, notamment en Anatolie, pour contribuer à une nouvelle vision des notions évolutionnistes selon lesquelles les sociétés se sont développées de façon linéaire, du simple au complexe.
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On ignore les raisons derrière cette guerre, mais les auteurs de l’étude évoquent plusieurs causes, y compris des tensions entre divers groupes culturels dans cette région, vers la fin de la période néolithique.
Il y a 4000 ans, le climat de la région était sujet à d’importantes transformations selon les saisons, avec des moussons estivales qui pouvaient tout à fait déverser près de 50 centimètres de pluie sur la région, en un seul mois.
Selon les spécialistes, dans plusieurs sociétés de chasseurs-cueilleurs, les femmes étaient donc des chasseuses aguerries et jouaient un rôle essentiel dans le cadre de cette pratique, ce qui vient s’ajouter aux preuves contredisant les perceptions de longue date voulant que les rôles, dans ce type de sociétés, étaient répartis selon le genre.
Il est très peu probable qu’une société très avancée soit disparue sans laisser de traces. De plus, il serait réducteur de croire qu’il faille expliquer les prouesses technologiques des civilisations antiques par l’influence d’une autre civilisation.
Microbes, galaxies lointaines, manipulations génétiques et origines de l’Homo sapiens : la nouvelle année promet déjà quelques cibles incontournables.
Si le passé des autres peuples victimes de crises similaires doit servir de leçon, la vitesse à laquelle le pays réagira sera déterminante sur la temps qu’il lui faudra pour surmonter la crise — ou ne pas la surmonter.
Cette trouvaille constitue aussi l’une des plus anciennes sépultures au monde d’un bébé. Avec les parures de coquillages et les différents objets, qui forment un lien entre les vivants d’alors et les morts, cette sépulture s’avère riche en informations.
L’âge du le site est ainsi évalué à 36 000 à 39 000 ans, ce qui en fait l’un des plus anciens sites aménagés par nos ancêtres en Amérique du Nord.
L’omniprésence des canaux et des réservoirs révèle aussi indirectement une société qui exploitait les ressources des environs — ce qui veut dire une société assez avancée pour se faire des réserves de nourriture et d’eau et pour survivre aux aléas des saisons.