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L’une des hantises des exobiologistes n’est pas qu’on trouve un jour des traces de vie sur Mars. C’est qu’on trouve des traces de vie… sans être capable de prouver que c’est de la vie.

Si le succès de la nouvelle fusée d’Elon Musk démontre que la commercialisation des voyages spatiaux est bel et bien en marche, il était difficile de trouver un meilleur symbole de commercialisation que l’envoi d’une voiture en orbite.

On a cru, un instant, que les calculs et le travail de quantité d’ingénieurs, de mécaniciens, de mathématiciens et de nombreux autres employés de l’entreprise SpaceX n’allaient pas fonctionner, et que la gigantesque fusée Falcon Heavy, lancée avec succès mardi, allait exploser au décollage, ou n’accomplirait pas sa mission. Et pourtant, cette fois encore, l’optimisme fou d’Elon Musk a fonctionné.

En octobre dernier, un objet à la forme bizarre provoquait beaucoup d’émois parmi les astronomes: on considérait jusque-là comme très faible les probabilités de pouvoir un jour observer un tel « visiteur » venu de l’extérieur de notre système solaire. À présent, les plus optimistes parlent d’une « nouvelle ère pour l’astronomie ».

Naviguer dans l’espace grâce à des étoiles mourantes? C’est le défi d’une expérience réalisée en novembre sur la station spatiale internationale — une expérience qui, si elle se transforme un jour en un appareil installé sur les engins spatiaux, pourrait donner au mot « GPS » une toute nouvelle signification.

Un total de 114 millions de dollars: c’est la somme qu’une campagne de financement pour l’exploitation des ressources lunaires a permis d’amasser au Japon. La campagne était organisée par la jeune entreprise Ispace, dont l’objectif final est la colonisation de notre satellite.

C’était à prévoir: les astronomes avaient à peine fini de prononcer les mots « visiteur interstellaire » que les amateurs de science-fiction échafaudaient des scénarios. Et il a suffi d’une représentation d’artiste de ce à quoi ressemble (peut-être) cet astéroïde, pour ressortir du placard une dizaine de grands classiques.

En cette époque où on invite à jeter des ponts entre science et société, ça n’arrive pas souvent qu’un scientifique fasse parler de lui parce qu’il se retrouve au milieu d’un scandale de paradis fiscaux.