Sur une centaine de sociétés fabriquant des armements et offrant des services de sécurité, 41 sont installées aux États-Unis; celles-ci ont cumulé un chiffre d’affaires de 317 milliards de dollars américains, l’an dernier, soit plus de la moitié du total.
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En abandonnant cette base, les États-Unis ont aussi légué un problème aux générations futures: ce qui reste des installations abrite des eaux usées, du carburant et autres contaminants dont le sort est imprévisible dans le contexte de la fonte des glaces à cause du réchauffement climatique.
Trois facteurs jouent contre les États-Unis: la volonté politique de mettre un frein aux investissements de l’État, la polarisation des dernières années autour de certains enjeux-clefs comme le climat et la COVID, et d’éventuelles restrictions à l’immigration.
« Le renforcement mondial de la tendance au recul démocratique, la hausse des inégalités et la multiplications des gestes de répression dans l’espace numérique me rendent pessimiste quant à l’avenir des droits de la personne. »
Qu’il y ait ou non une entente à la fin de la COP29, il y aura inévitablement les mêmes frustrations que l’an dernier. Et les réticences des pays riches pourraient être encore plus visibles l’année prochaine, avec les États-Unis de Donald Trump.
Dans un commentaire publié une semaine après la parution de son étude — et le soir de l’élection — Timothy Graham souligne que le flux impressionnant de messages publiés sur X par Musk peut sembler « chaotique », mais révèle une stratégie.
Si on ne peut pas affirmer qu’il s’agit d’un retour de la confiance, c’est néanmoins un changement « par rapport aux déclins » que « nous avions vus pendant la pandémie », résume dans le communiqué le chercheur principal, Alec Tyson.
Investissements ou pas, une chose semble claire alors que se déroule la COP29 : à court terme, ce n’est plus vers les États-Unis que le reste du monde regarde pour un leadership politique contre les changements climatiques.
Mais ce n’est pas seulement une volonté d’éliminer les règlementations qui anime les auteurs du Projet 2025: c’est parfois une volonté de museler ceux qui sont en mesure de présenter des faits.
« Les gens disent « pas moi! », mais il appert qu’à l’instar de plusieurs autres travaux de recherche en psychologie, il s’agit en fait d’un problème largement répandu à travers l’ensemble des partis politiques, ainsi qu’à travers une bonne partie du spectre en matière d’éducation. Le problème, ce n’est pas seulement la désinformation, mais les filtres de notre propre esprit. En fait, l’enjeu est peut-être même surtout de ce côté. »