Les petites baies de l’Île-du-Prince-Édouard où niche la moule bleue (Mytilus edulis) pourraient devenir des zones de grande mortalité sous la pression des changements climatiques. Réchauffement océanique, hausse du niveau de la mer et altérations des régimes de précipitations, la modification des conditions de vie estivales de ces anses autrefois accueillantes risque de compromettre les traditionnels sites d’élevage de ce coquillage.
Browsing: environnement
Si Nicolas Sarkozy était candidat à la présidence des États-Unis plutôt qu’à celle de la France, sa position sur le climat serait-elle celle des démocrates, prêts à passer à l’action, ou des républicains, climatosceptiques? Cela dépend de… l’année où on lui pose la question.
Le nom « Monsanto » a beau attirer l’attention du public en raison de son association aux OGM, cette fusion n’est ni plus ni moins importante que deux autres, également survenues cette année.
Si l’équipe de Donald Trump espérait lui faire gagner des votes en répondant au questionnaire sur la science, elle n’y a pas mis beaucoup d’efforts. Les réponses soumises par le candidat républicain se distinguent d’abord de celles d’Hillary Clinton par… leur brièveté.
Notre impact global sur la planète continue d’augmenter dangereusement vite… mais moins vite que la croissance de la population. Ce qui signifie que « nous devenons plus efficaces dans l’utilisation de nos ressources naturelles ».
Le village de Shishmaref, en Alaska, a franchi un pas de plus en devenant le deuxième village de l’histoire à devoir déménager à cause du réchauffement climatique. Une décision qui pourrait coûter 180 millions de dollars.
Pour cartographier le mouvement des eaux de surface, une récente initiative a collecté bien plus que des données. Elle a dopé la mobilisation citoyenne pour des projets de protection de l’environnement tout en intéressant le public à la science.
Les incendies qui ont ravagé l’Indonésie en 2015 ont engendré un panache de fumée qui a recouvert pendant deux mois la moitié de l’équateur — de l’Afrique orientale jusqu’à l’océan Pacifique — une échelle habituellement associée aux éruptions volcaniques.
Même ceux qui recensent les records semblent dépassés par les événements. Ce n’est pas seulement le 14e mois d’affilée à battre un record de chaleur, le semestre le plus chaud en 130 ans et la fonte estivale des glaces de l’Arctique la plus hâtive. C’est surtout que tout cela se produit plus vite que ce qui semblait possible.
Les touristes ont désormais accès à la partie intérieure de l’île polaire demeurée sauvage. Le physicien et randonneur Tómas Guðbjartsson est préoccupé par le nombre grandissant de touristes qui foule le sol de l’Islande chaque année, rapporte The Reykjavik Grapevine du 21 juillet.