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    Changements climatiques: la moule grande perdante

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    Par Agence Science-Presse le 22 septembre 2016 Science

    Agence Science-Presse

    Les petites baies de l’Île-du-Prince-Édouard où niche la moule bleue (Mytilus edulis) pourraient devenir des zones de grande mortalité sous la pression des changements climatiques. Réchauffement océanique, hausse du niveau de la mer et altérations des régimes de précipitations, la modification des conditions de vie estivales de ces anses autrefois accueillantes risque de compromettre les traditionnels sites d’élevage de ce coquillage.

    Ces bivalves filtreurs triangulaires d’une belle couleur noire bleutée subissent de plein fouet les chamboulements du climat. « Les moules ont déjà presque atteint leur limite physiologique et une augmentation de la température de l’eau juste de 2 ou 3 degrés Celsius risquerait d’être mortelle pour elles », avance même le professeur en aquaculture de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, Réjean Tremblay.

    Dans une récente étude, le chercheur et ses collègues ont construit 336 scénarios géomorphologiques de ces petites baies pour comprendre tout ce qu’il risque d’advenir de ces milieux de vie. La modélisation des changements de la température, de la pluviométrie ou encore de l’hydrodynamique – particulièrement les échanges avec la mer et avec les sources d’eau douce et froide – dessine un avenir bien morose pour la moule bleue.

    Déjà menacé par l’acidification des océans, ce mollusque va investir beaucoup d’énergie pour survivre lorsque les températures aquatiques frôleront les 25 °C – le moule survit jusqu’à 28 °C « Elle investira moins d’énergie à sa croissance et à sa reproduction, pour laquelle elle utilise généralement 50 % de son énergie, sera très affaiblie et mourra », décrit le Pr Tremblay.

    Sans compter que le réchauffement climatique accentue aussi l’érosion des côtes et la dégradation de la qualité de l’eau – perdant en oxygène et gagnant en acidité – ce qui pourrait aussi avoir un impact sur la mytiliculture (l’élevage des moules).

    Du mieux pour les huîtres

    Que les consommateurs d’huîtres se rassurent, ces mollusques, très appréciés à l’unité ou à la douzaine, s’exposent beaucoup moins à cette mort annoncée. Baignant naturellement dans des eaux plus chaudes, une hausse de température pourrait même favoriser la conchyliculture (l’élevage des huîtres) canadienne, en repoussant la zone de production vers le nord.

    À l’abri au sein de petites cages flottantes, ces mollusques prisés seraient également plus abrités des aléas du grand yo-yo climatique. « Les cages contournent la faculté des huîtres de se cimenter sur les parois et les maintiennent à la surface de l’eau, où il fait une chaleur idéale pour leur développement », explique le chercheur. Une solution impossible à envisager pour les moules alors que l’échéance de 2030 frappe déjà à la porte des aquaculteurs.

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