Ce dont il est question, ce sont des « amas » ou des « grappes » de cellules faisant moins d’un millimètre de diamètre qui ressemblent superficiellement à des embryons mais n’en sont pas. Depuis deux décennies que plusieurs laboratoires en biologie cellulaire font ce genre d’expérience, ces imitations d’embryons ne sont pas viables.
Browsing: embryon
Quant à la technique employée chez les femelles, six ans après la première expérience, elle n’est toujours pas à la veille d’être tentée chez les humains, autant pour des raisons éthiques que de fiabilité.
L’OMS cherche à clarifier et baliser ce domaine plus que controversé.
Des évêques canadiens et américains en ont pris plus d’un par surprise ces derniers jours, avec des avertissements où étaient évoqués pêle-mêle avortements, embryons et vaccins contre la COVID. Le Détecteur de rumeurs met un peu d’ordre dans ces informations.
Dans plusieurs pays, la recherche sur des cellules souches d’embryons humains est interdite depuis deux décennies. Aux États-Unis, en plus, un décret signé en 2019 interdit la recherche sur des cellules produites à partir d’embryons avortés. Or, deux des médicaments utilisés pour traiter Donald Trump contre le coronavirus n’existeraient pas sans ce dernier type de cellules.
Grâce à sa capacité à modifier l’ADN, la technologie CRISPR suscite beaucoup d’espoirs pour le traitement des maladies génétiques. Toutefois, il reste du chemin à faire: des études révèlent que ça pourrait faire disparaître des portions du génome, voire des chromosomes entiers, chez les embryons humains.
Un biologiste russe annonce qu’il serait lui aussi d’accord pour faire de l’édition de gènes sur des embryons, en dépit de l’opprobre international que s’est attiré son collègue chinois depuis novembre dernier.