La population de la planète a soif de changement, et les dirigeants ont tout intérêt à écouter ces appels et à y réagir, estime l’ONU, dans un appel lancé aux gouvernements du monde entier, alors que la COVID-19 et la crise économique qui en découle perturbent un monde déjà au bord de l’éclatement.
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La Corée du Nord, la dictature dirigée d’une main de fer par Kim Jong-un, subirait de graves problèmes alimentaires, et sa population souffrirait de « malnutrition généralisée », affirme un expert indépendant mandaté par les Nations unies.
« Tous les jours, des millions de gens voient leurs droits être bafoués »: la déclaration, tirée du communiqué accompagnant le plus récent rapport d’Amnistie internationale, est sans équivoque. Selon l’organisation internationale, la situation des droits de la personne dans les deux Amériques demeure particulièrement précaire. Et le Canada, englué dans une nouvelle crise liée à son traitement des Premières Nations, n’y échappe pas non plus.
Hong Kong, Chili, Équateur, Algérie, Liban, Haïti… la planète se révolte, et l’état de la colère publique inquiète les Nations unies, qui affirment que si chaque série de manifestations est unique, un thème central ressort: celui des inégalités entre les gouvernés et la classe des gouvernants.
La crise climatique qui menace l’humanité est autant un problème environnemental que de droits de la personne, affirme Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Selon elle, la vulnérabilité de certaines régions du monde face aux catastrophes naturelles qui se multiplient.
Le 4 août, le Cachemire a été coupé du reste du monde — téléphone et internet — par le gouvernement indien. Au début de juin, le gouvernement militaire du Soudan avait utilisé la même tactique lorsque des manifestations avaient commencé à prendre de l’ampleur dans la capitale. Or, la recherche tend à montrer que, loin de mettre le couvercle sur la marmite, cela peut empirer le problème.
La situation à Hong Kong, où des manifestants pro-démocratie continuent de se mobiliser et de défier le gouvernement local étroitement lié au pouvoir chinois central, à Pékin, inquiète Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations unies aux droits de la personne. Au même moment, un calme relatif semble régner à l’aéroport international de la ville, après de nouveaux affrontements entre les contestataires et les forces de l’ordre.
Plus d’un quart de milliard de personnes, autochtones de tous les coins de la planète, sont à risque de perdre leur langue, leur culture et leurs droits, estiment les Nations unies, qui lancent un appel à protéger le patrimoine de ces 370 millions de personnes menacées.
Les politiciens américains qui, par les temps qui courent, s’empressent de voter des lois qualifiant le fœtus de « personne », semblent beaucoup moins préoccupés par l’avenir de cette « personne ».
Les lois sur le blasphème, l’apostasie et les conversions se multiplient un peu partout dans le monde, s’inquiète Ahmed Shaheed, rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion ou de croyance, qui y voit une menace à la liberté d’expression, étroitement liée, selon lui, aux libertés religieuses.