Les thèmes abordés dans cette adaptation du roman de Françoise Sagan sont-ils toujours d’actualité, 71 ans après la parution du livre, et 67 ans après la sortie du premier film qui en a été tiré?
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Sympathique, divertissante, mais invitant aussi à examiner ses propres façons d’agir, histoire de déterminer si notre comportement est véritablement irréprochable, Être ou ne pas être un douchebag est une oeuvre au texte et à la mise en scène plus qu’efficaces. À voir.
Ici, personne ne s’efforce d’être gentil, poli, ni même de faire preuve de savoir vivre. La metteure en scène a d’ailleurs voulu mettre l’accent sur la violence intériorisée qui est bien mise en lumière par les interprètes.
Pièce coup de poing, Ces regards amoureux de garçons altérés est une oeuvre douce-amère, et même parfois franchement difficile. On en ressort le souffle court, les nerfs qui peuvent enfin se détendre après 75 minutes de cris, de pleurs, de réalisme amoureux brutal. Tout une pièce de théâtre…
Malgré des circonstances étranges et l’impossibilité de faire complètement la lumière sur ce qui s’est véritablement produit, le soir du drame, Daniel Auteuil ira jusqu’au bout dans ce film qu’il a aussi réalisé et coscénarisé.
Si La femme de nulle part s’appuie sur de bons principes, et si la dernière partie est franchement réussie, avec d’excellents monologues, l’abondance de moments humoristiques gâche ainsi la sauce. Et c’est bien dommage.
Ici par hasard fait les choses différemment. À un point tel, en fait, qu’on ne voit peu ou pas passer les 105 minutes de cette pièce. Une fois les lumières rallumées, on sera fort satisfait d’avoir fait travailler ses méninges, mais aussi ses zygomatiques. Une oeuvre à voir.
Constellée de moments fort bien choisis et interprétés, Créatures est une oeuvre plombée par un certain laissez-aller, un flou artistique, certes, mais surtout, ultimement, passablement ennuyant. C’est bien dommage…
Opus plaît donc, mais ne satisfait que moyennement, son appréciation dépendant d’à quel point les spectateurs voudront s’abandonner à une proposition aussi déconcertante.
Avec pour seuls surtitres, le nom ou le titre des personnes qui arrivent sur scène, le spectateur arrive à suivre l’histoire originale ou à inventer sa propre histoire, tellement la chorégraphie et ses interprètes sont éloquents.