À un pas de l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis, qui peut prétendre que les règles du jeu dans les relations publiques politiques n’ont pas changé?
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Alors qu’on parle d’ère post-factuelle, les scientifiques auraient tort d’observer ce problème de trop loin. La remise en question du « fait » et la méfiance du public envers les élites, concernent au premier chef la science et les chercheurs.
Le nouveau gouverneur de l’État du Dakota du Nord, Doug Burgum a affirmé que le passage du Dakota Access Pipeline (DAPL) par la réserve autochtone de Standing Rock sera approuvé dès que M. Donald Trump deviendra président. L’intervention à la mi-novembre de l’Army Corps of Engineers (ACE) déclarant que le pipeline ne sera pas achevé tant qu’on ne connaîtra pas l’impact sur l’environnement a donné un moment de répit aux Sioux.
Un candidat improbable qui remporte l’investiture républicaine, puis, contre toutes attentes, la présidentielle américaine. Un chef d’État qui affiche publiquement son mépris pour un groupe particulier du grand melting-pot états-unien. Un dirigeant se rangeant du côté du chef d’une nation « ennemie ».
Comme si on n’avait déjà pas assez de motifs d’inquiétude, le journaliste Ed Yong a choisi de nous souhaiter de joyeuses Fêtes à travers un scénario d’épidémiologie… de l’ère Trump.
À l’instar de l’ex-premier ministre canadien Stephen Harper, le président américain désigné Donald Trump semble miser sur l’exploitation des combustibles fossiles, malgré le réchauffement climatique. Cette ressource peut-elle se substituer au bien commun?
Alors que la liste des climatosceptiques au sein du futur gouvernement Trump ne cesse de s’allonger, la première personne nommée à un poste de haut niveau qui a clairement admis la réalité du réchauffement climatique se trouve à être le président de… la pétrolière Exxon.
Les groupes environnementaux américains se préparent au pire. Ont-ils raison de s’inquiéter? D’un côté, Trump leur a donné toutes les raisons d’avoir peur de lui. De l’autre, il n’est pas encore président que le rétropédalage semble avoir commencé.
Une prise de position tout à la fois contre le sexisme, la discrimination et l’anti-intellectualisme. C’est une lettre rédigée à la hâte par cinq femmes scientifiques dans la foulée de l’élection de Trump, mise en ligne le 17 novembre avec 500 signatures, et qui a déjà dépassé, après quelques jours, le cap des 5000 appuis.
Tout au long de la campagne électorale, le candidat Donald Trump n’a pas pris la parole pour livrer un message, mais pour bloquer la communication. Après sa victoire, ses électeurs ont déclaré qu’ils n’étaient pas entendus par l’establishment: « Washington ». Cet enjeu rhétorique concerne directement le rôle des médias.