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À l’instar de détectives, des scientifiques de l’Argonne National Laboratory étudient des indices découlant de la libération de carbone dans des régions où fond le permafrost, combinant des informations pour créer des cartes détaillées permettant de prédire les impacts de la hausse des températures mondiales sur les futures émissions de gaz à effet de serre.

Sur le front des changements climatiques, le Jour de la Terre est généralement l’occasion de se rappeler que les choses ne vont pas du tout dans la bonne direction. Mais cette journée est aussi, parfois, l’occasion de se rappeler que ça pourrait être pire et que certaines actions ont eu des impacts mesurables.

Quelques érables peuvent-ils vraiment compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un voyage en avion? La réponse est oui: la captation, puis la séquestration du CO2 par les arbres est, de toutes les stratégies pour atténuer l’impact des changements climatiques, l’une des plus faciles à calculer. Mais il y a aussi des bémols, expliquent le Détecteur de rumeurs et Unpointcinq.

La proportion de dioxyde de carbone dans notre atmosphère est minime, ce qui est un des arguments préférés de ceux qui nient son effet sur le climat. Mais elle a beau être minime, elle augmente tout de même depuis plus de 150 ans, explique le Détecteur de rumeurs.

Si les confinements du printemps ont apporté un léger répit aux émissions de gaz à effet de serre, les choses étaient déjà revenues à la normale au cours de l’été. Mais la planète, elle, n’a pas connu de répit, l’année 2020 ayant continué d’accumuler les extrêmes pendant que les humains avaient les yeux fixés sur un virus.

Pour sauver le climat terrestre, mais en préservant « seulement » la moitié des terres de la planète: un nouveau rapport, récemment publié dans Science Advances, fait état d’une proposition hors de l’ordinaire, soit celle de créer un « filet de protection » mondial, à l’aide de différentes techniques de cartographie, afin de mieux préserver les territoires, mais aussi les écosystèmes qui sont menacés par les changements climatiques.

Une nouvelle technologie de prise de mesures développée à l’Université de Berne, en Allemagne, permet d’obtenir un aperçu inédit sur les conditions climatiques de notre lointain passé. Les concentrations en CO2 qui prévalaient dans l’atmosphère ont pu être reconstituées plus efficacement que jamais auparavant, grâce à mesures effectuées à l’aide de carottes de glace provenant de l’Antarctique. Le résultat de ces travaux publiés dans Science? La vitesse à laquelle nous rejetons ce puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’a pas d’équivalent dans l’Histoire. Enfin, pas depuis les 450 000 dernières années.

Une importante avancée dans la technologie de captation du carbone pourrait permettre de mettre au point une méthode efficace et abordable, pour les exploitants de centrales électriques au gaz naturel, de retirer le dioxyde de carbone de leurs émissions de gaz à effet de serre, une étape essentielle dans la lutte aux changements climatiques.