Browsing: dette

« L’impact combiné de la hausse des taux d’intérêt et des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, dans le contexte d’une baisse du soutien budgétaire, devrait encore affaiblir les dépenses des ménages, notamment en matière de logement. »

Si l’on peut raisonnablement espérer un vaccin contre la COVID-19 dans les prochains mois, rien ne garantit que la société, elle, se relèvera rapidement des impacts titanesques provoqués par ce nouveau coronavirus. Dans un récent rapport, le magazine spécialisé The Economist trace un portrait sombre, mais néanmoins optimiste, de la reprise économique à venir.

Une crise mondiale n’attend pas l’autre: à peine notre société a-t-elle commencé à surmonter – en partie, du moins – la première vague de la COVID-19 que déjà, les économistes lancent de sévères avertissement. Déjà largement endettés avant l’éclatement de la pandémie, plusieurs États sont maintenant au bord du gouffre en raison des emprunts massifs rendus nécessaires par la mise en veilleuse de larges pans de leurs économies et des programmes d’aide qui y sont associés.

Voilà plusieurs années que les indicateurs économiques sont au jaune, voire au rouge pour la génération dite des milléniaux, soit les gens approximativement nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990. Une nouvelle étude du gouvernement américain le confirme: chez l’Oncle Sam, du moins, ces milléniaux sont aux prises avec des conditions économiques moins favorables que celles dont ont profité leurs parents et grands-parents. Une situation qui ne semble pas sur le point de s’améliorer.

La dette hypothécaire a augmenté de 11 % pour s’établir à 201 000 $ l’année dernière, et plus de la moitié (52 %) des Canadiens titulaires d’un prêt hypothécaire ne disposent pas de la souplesse financière nécessaire pour faire face rapidement aux dépenses imprévues, selon un nouveau sondage de la Banque Manuvie du Canada publié mardi.

Largement occulté par l’important coup de filet de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC), qui a entre autres mis la main au collet de l’ex-vice-première ministre libérale Nathalie Normandeau et d’anciens dirigeants de la firme d’ingénierie Roche, le nouveau budget du gouvernement libéral n’en a pas pour le moins suscité du mécontentement.