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Deux frères jumeaux. L’un est allé dans l’espace pendant 340 jours. Des changements à ses gènes ont fait les manchettes l’an dernier, et les résultats sont finalement parus cette semaine. Mais que ces changements soient une bonne ou une mauvaise chose, personne ne s’entend là-dessus.

Les modifications génétiques de l’embryon sont peut-être à nos portes, mais comment les encadrer? C’est pour apporter un éclairage que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rassemblera les 18 et 19 mars un panel de 18 experts à Genève, en Suisse —chercheurs, avocats et éthiciens. Bien qu’il y ait une urgence à uniformiser ces pratiques à l’échelle internationale, certains chercheurs craignent que cela ne mette un frein à leur recherche.

La possibilité d’un jour modifier les gènes d’un bébé pendant la grossesse semble être devenue, la semaine dernière, moins hypothétique qu’on l’aurait cru. Mais en même temps, une autre question, plus large, fait son chemin: ceux qui pourraient être les premiers à vouloir profiter de cette technologie sont absents de la discussion.

Deux bébés altérés génétiquement seraient-ils nés en Chine au moyen de la fameuse technologie CRISPR? ll y a trois ans que les experts craignent que des chercheurs de là-bas y travaillent, mais la technologie est encore loin d’être aussi avancée que ce que des annonces peuvent laisser croire.

C’est une histoire qu’on aurait pu imaginer dans la télésérie policière CSI: en achetant sur Internet un simple « kit génétique » coûtant environ 300$, « des criminels pourraient manipuler leur propre ADN pour éviter leur détection par les bases de données de la police », selon le quotidien britannique Daily Mail.

Il y a 650 millions d’années, vivait dans les océans une petite bestiole qui fut peut-être l’ancêtre de tous les animaux d’aujourd’hui, nous y compris. Et cette bestiole serait venue avec quelque chose d’étonnamment durable: jusqu’à 55% de nos gènes étaient peut-être déjà présents dans ce tout premier animal.

L’imposant ADN du blé tendre, le plus cultivé sur la planète, est enfin déchiffré, plus d’une décennie après les premiers efforts de séquençage.

Sommes-nous à deux doigts de pouvoir manipuler des gènes humains pour prévenir des maladies? C’est ce que laissent croire des résultats de recherche qui ont continué de s’additionner en 2017 et qui, tous, tournent autour de la technologie CRISPR.

Est-il possible que les trois quarts de notre ADN soient inutiles? Après 20 ans d’un débat qui dit tantôt oui, tantôt non, une nouvelle étude fait pencher le balancier vers l’inutile.

Ils étaient deux à se batailler pour un brevet, une bataille qui a assombri les nouvelles de la dernière année entourant la technologie de manipulations des gènes CRISPR. Le bureau des brevets a tranché, mais la bataille va se poursuivre ailleurs.