Grâce à sa capacité à modifier l’ADN, la technologie CRISPR suscite beaucoup d’espoirs pour le traitement des maladies génétiques. Toutefois, il reste du chemin à faire: des études révèlent que ça pourrait faire disparaître des portions du génome, voire des chromosomes entiers, chez les embryons humains.
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Vos taches de rousseur ou votre tignasse rousse ne proviendraient pas d’eux. Bien que les gens du monde entier portent des traces de Néandertaliens dans leurs génomes, cet héritage aurait peu ou pas d’impact sur la plupart des traits physiques, conclut une récente étude publiée dans Nature.
Une bonne nouvelle dans la mauvaise nouvelle: le nouveau virus se répand vite, mais il ne subit pas beaucoup de mutations. Ça veut dire qu’un éventuel vaccin pourrait avoir une grande efficacité. Et ça rend aussi très improbable le scénario du pire, celui qui verrait le virus muter pour devenir encore plus dangereux.
Vous avez plus en commun avec la pieuvre que vous ne l’imaginez: les gènes nécessaires pour faire pousser ses membres sont les mêmes qui servent à vos bras et vos jambes.
Un biologiste russe annonce qu’il serait lui aussi d’accord pour faire de l’édition de gènes sur des embryons, en dépit de l’opprobre international que s’est attiré son collègue chinois depuis novembre dernier.
Les choses ne s’améliorent pas pour la réputation du scientifique qui a prétendu, en novembre, avoir modifié un gène de deux sœurs jumelles qui étaient alors à l’état d’embryons. La modification en question pourrait réduire leur espérance de vie.
Deux frères jumeaux. L’un est allé dans l’espace pendant 340 jours. Des changements à ses gènes ont fait les manchettes l’an dernier, et les résultats sont finalement parus cette semaine. Mais que ces changements soient une bonne ou une mauvaise chose, personne ne s’entend là-dessus.
Les modifications génétiques de l’embryon sont peut-être à nos portes, mais comment les encadrer? C’est pour apporter un éclairage que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rassemblera les 18 et 19 mars un panel de 18 experts à Genève, en Suisse —chercheurs, avocats et éthiciens. Bien qu’il y ait une urgence à uniformiser ces pratiques à l’échelle internationale, certains chercheurs craignent que cela ne mette un frein à leur recherche.
La possibilité d’un jour modifier les gènes d’un bébé pendant la grossesse semble être devenue, la semaine dernière, moins hypothétique qu’on l’aurait cru. Mais en même temps, une autre question, plus large, fait son chemin: ceux qui pourraient être les premiers à vouloir profiter de cette technologie sont absents de la discussion.
Deux bébés altérés génétiquement seraient-ils nés en Chine au moyen de la fameuse technologie CRISPR? ll y a trois ans que les experts craignent que des chercheurs de là-bas y travaillent, mais la technologie est encore loin d’être aussi avancée que ce que des annonces peuvent laisser croire.