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Les premiers scientifiques qui ont péniblement reconstitué les génomes d’humains ayant vécu il y a des milliers d’années, auraient eu de la difficulté à croire qu’à peine deux décennies plus tard, on en serait rendu à pouvoir étudier les gènes… des microbiomes de ces mêmes humains.

Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».

Grâce à sa capacité à modifier l’ADN, la technologie CRISPR suscite beaucoup d’espoirs pour le traitement des maladies génétiques. Toutefois, il reste du chemin à faire: des études révèlent que ça pourrait faire disparaître des portions du génome, voire des chromosomes entiers, chez les embryons humains.

Vos taches de rousseur ou votre tignasse rousse ne proviendraient pas d’eux. Bien que les gens du monde entier portent des traces de Néandertaliens dans leurs génomes, cet héritage aurait peu ou pas d’impact sur la plupart des traits physiques, conclut une récente étude publiée dans Nature.

Une bonne nouvelle dans la mauvaise nouvelle: le nouveau virus se répand vite, mais il ne subit pas beaucoup de mutations. Ça veut dire qu’un éventuel vaccin pourrait avoir une grande efficacité. Et ça rend aussi très improbable le scénario du pire, celui qui verrait le virus muter pour devenir encore plus dangereux. 

Vous avez plus en commun avec la pieuvre que vous ne l’imaginez: les gènes nécessaires pour faire pousser ses membres sont les mêmes qui servent à vos bras et vos jambes.

Les choses ne s’améliorent pas pour la réputation du scientifique qui a prétendu, en novembre, avoir modifié un gène de deux sœurs jumelles qui étaient alors à l’état d’embryons. La modification en question pourrait réduire leur espérance de vie.