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Selon une étude parue le 25 février, la multiplication par trois de la quantité de CO2 dans l’atmosphère — un scénario au-delà des scénarios actuellement les plus pessimistes — aurait pour conséquence de faire disparaître une catégorie de nuages, ce qui exposerait la Terre à davantage de rayonnement solaire, donc accroîtrait le réchauffement, lequel ferait disparaître d’autres nuages, et ainsi de suite.

En lice pour le prix de la nomination la moins pertinente de l’année: un comité de la Maison-Blanche chargé d’analyser les craintes des militaires sur les risques des changements climatiques sera présidé par un homme qui croit que davantage de CO2 dans l’air est une bonne chose et qui a déjà comparé les climatologues aux nazis.

S’il y a un chef d’État qui risque de concurrencer Trump en 2019 dans l’information scientifique, c’est Jair Bolsonaro. À peine entré en poste le 1er janvier, le nouveau président du Brésil a signé un décret qui cède au ministère de l’Agriculture le pouvoir de désigner ce qu’est une terre autochtone protégée, et ce qui ne l’est pas.

Il y a longtemps qu’on sait que les océans absorbent le gros du trop-plein de chaleur qui résulte de l’effet de serre créé par nos activités. Mais la difficulté a toujours été de mesurer l’impact, en degrés Celsius, de cette absorption — une mesure pourtant fondamentale pour prévoir l’avenir. Or, plus la technologie se raffine et plus le total grimpe.

Si on entend régulièrement parler de l’augmentation de la température moyenne de la planète, et du fameux seuil des « deux degrés Celsius », on entend beaucoup moins parler d’un autre seuil, de son petit nom « PPM ». Une mesure qui, de surcroît, est beaucoup plus facile à comprendre que celle des deux degrés, parce qu’elle, elle augmente d’au moins une unité par année.

Lorsqu’il a annoncé le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris l’an dernier, Donald Trump a blâmé « le fardeau économique et financier » que cet accord imposait à son pays. Depuis, c’est un argument récurrent du discours climatosceptiques: l’Accord de Paris coûterait trop cher. Or, le Détecteur de rumeurs a eu beau chercher, il n’a rien trouvé qui obligerait un pays signataire à payer quelque chose s’il n’atteignait pas la cible qu’il s’est fixée.

Pour plusieurs défenseurs de l’environnement, la réduction des gaz à effet de serre est l’objectif unique qui accapare toute leur attention. Normand Mousseau professeur de physique à l’Université de Montréal et directeur académique de l’Institut de l’énergie Trottier, Polytechnique Montréal y voit un mythe dangereux.

Premier pas? Geste symbolique? La COP23 s’est terminée par une annonce sur la mort imminente du charbon: 20 pays se sont engagés à l’éliminer complètement de leur approvisionnement en énergie d’ici 2030. Une entente qui, promettent-ils, devrait s’élargir à 50 pays lors de la COP24, l’an prochain.