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Mettant en images le classique de la littérature de Jean de La Varende, la bande dessinée Nez-de-Cuir permettra à une nouvelle génération de découvrir le personnage du comte Roger de Tainchebraye, sorte de Don Juan normand.

Mais que se passe-t-il dans la tête du bédéiste Villa Rente? Le dessinateur, l’une des têtes d’affiche du mouvement indépendant finlandais, présente cette fois Comment le roi a perdu la tête, une fable complètement folle évoquant à la fois les Monty Python et l’humour absurde et nihiliste de Bojack Horseman.

De Frank Herbert avec Dune — et même avant — jusqu’à cette rentrée littéraire de 2019, les ouvrages à parler d’une planète en détresse et des hommes qui la surchauffent sont nombreux, et dorénavant essentiels. D’ailleurs, une dénomination pour rassembler ces romans à saveur environnementale a vu le jour au tournant des années 2010: la « cli-fi », pour « fiction climatique » en anglais.

Bien plus qu’une simple bande dessinée, c’est une enquête en bonne et due forme sur l’une des industries les plus lucratives (et les plus meurtrières) de tous les temps que livrent Pierre Boisserie et Stéphane Brangier avec l’album Cigarettes, le dossier sans filtre.

Dès ses débuts, la série Grass Kings de Matt Kindt et Tyler Jenkins s’annonçait prometteuse, mais avec la conclusion coup-de-poing apportée par le troisième et dernier tome, on peut maintenant affirmer sans se tromper qu’il s’agit du meilleur (et du plus beau) polar graphique de 2019.

Ce n’est pas d’hier que les aléas du voyage dans le temps inspirent des histoires tordues aux auteurs, mais avec la bande dessinée Aiôn, le scénariste et illustrateur Ludovic Rio livre un récit de science-fiction original, qui évite les impressions de déjà-vu.

Nous sommes à Toronto, et la première décennie du nouveau siècle ne s’est pas encore terminée. Et alors que déboulait sur les écrans Scott Pilgrim vs The World, sorte d’hymne cinématographique aux nerds et aux relations amoureuses incertaines du début de la vingtaine, il fait bon de se rappeler que ce film, qui a solidifié la carrière de Michael Cera, est d’abord basé sur une série de manga du même nom, série qui gagnerait à être plus connue.

S’il a souvent été la risée du monde des superhéros, Aquaman ne manque certainement pas de profondeur ou d’ennemis d’envergure, comme le prouve La mort du Prince, un album dépeignant les heures les plus sombres de toute la carrière de l’aventurier aquatique.