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Mars possédait autrefois des océans, mais est aujourd’hui desséchée, ce qui pousse bien des gens à se demander comment l’eau a bien pu disparaître. Des chercheurs de l’Université de l’Arizona ont découvert d’étonnantes quantités d’eau dans la couche supérieure de l’atmosphère de la planète rouge, où elle est rapidement détruite, ce qui expliquerait une partie de ce mystère martien.

Entre les planètes rocheuses où l’on trouve de l’eau, et potentiellement de la vie, comme c’est le cas pour notre monde, la Terre, et celles où l’on trouve des conditions dignes de l’enfer, il y a un pas. Des chercheurs de l’Université McGill, de l’Université de York et de l’Institut indien pour l’enseignement des sciences se sont ainsi penchés sur les conditions prévalant sur l’un de ces mondes infernaux: un « sol » de lave et des pluies de rochers.

On aurait découvert, dans l’atmosphère de la planète Vénus, un indice comme quoi il y aurait de la vie là-bas, ont vibré cette semaine tous les médias et toutes les alertes de réseaux sociaux. Bien que l’annonce soit sérieuse, il subsiste de nombreux bémols, constate le Détecteur de rumeurs.

Une nouvelle technologie de prise de mesures développée à l’Université de Berne, en Allemagne, permet d’obtenir un aperçu inédit sur les conditions climatiques de notre lointain passé. Les concentrations en CO2 qui prévalaient dans l’atmosphère ont pu être reconstituées plus efficacement que jamais auparavant, grâce à mesures effectuées à l’aide de carottes de glace provenant de l’Antarctique. Le résultat de ces travaux publiés dans Science? La vitesse à laquelle nous rejetons ce puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’a pas d’équivalent dans l’Histoire. Enfin, pas depuis les 450 000 dernières années.

La plupart des gens l’ont oublié, mais la guérison de la couche d’ozone se poursuit: le « trou » continue de se résorber au-dessus de l’Antarctique, et on commence à pouvoir en mesurer l’influence sur… la direction des vents.

Les océans de la planète accomplissent depuis longtemps une bonne partie du travail de séquestration du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Des micro-organismes appelés phytoplancton, qui utilisent la lumière du soleil pour croître et absorbent le dioxyde de carbone lors de la photosynthèse, sont partie intégrante de ce processus. Des scientifiques ont d’ailleurs suggéré de semer de la limaille de fer dans les océans pour maximiser cette séquestration. Une nouvelle étude du MIT suggère toutefois que cela pourrait ne pas influencer la croissance des micro-organismes, du moins à l’échelle mondiale.

Comme la tendance permettait de le prévoir ces dernières semaines, 2019 se range au deuxième rang des années les plus chaudes depuis un siècle et demi — derrière 2016 — et les années 2010-2019 battent le record de la décennie la plus chaude.

Lorsque le télescope spatial James Webb sera lancé en 2001, l’une de ses contributions les plus attendues dans le domaine de l’astronomie sera l’étude des exoplanètes – ces planètes qui orbitent autour d’une étoile différente de la nôtre. Des chercheurs sont donc à pied d’oeuvre pour tenter de déterminer si les techniques de détection de ces planètes peuvent être améliorées, et s’il est possible de mieux observer les planètes possédant une atmosphère, et donc étant possiblement habitables.