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En trois semaines, 90 médias dans 39 pays ont publié quelque 400 vérifications de faits autour du nouveau coronavirus. Dont plusieurs dizaines tournaient autour de faux traitements ou de fausses façons de prévenir la contagion. Et un rapide survol de ce qui a été publié depuis le 24 janvier, révèle que ces fausses nouvelles demeurent très populaires.

Fort du pouvoir qui est le sien, Google redessine les frontières — tout dépendant de la région du monde où vous vous trouvez. Un pays prétend qu’un territoire est à lui? C’est peut-être ce que les habitants de ce pays verront sur Google Maps. 

La semaine dernière, on pouvait trouver, grâce à Google, quelque 200 textes de vérification des faits sur le coronavirus, publiés en 15 langues par divers médias à travers le monde. Mais Google n’arrivait pas à faire ressortir ces vérifications très haut dans les résultats de recherches. 

Depuis la mi-janvier, nombre de fausses nouvelles inventées de toutes pièces sur le coronavirus ont été abondamment relayées sur les réseaux. Mais des recherches scientifiques sérieuses peuvent elles aussi être abondamment partagées… même si elles sont erronées. Le Détecteur de rumeurs pointe trois exemples illustrant pourquoi il faut être prudent avant de tirer des conclusions.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), engagée dans la lutte contre le coronavirus, la maladie qui a déjà fait plus de 560 morts et paralysé de vastes pans de la Chine, réclame la somme de 675 millions de dollars pour venir à bout de l’épidémie.

Derrière le fait de partager une fausse nouvelle sans l’avoir vérifiée, il y a souvent un biais de confirmation: dès qu’on croit à quelque chose, on a plus de chances de partager une nouvelle qui confirme notre croyance. Or, derrière la vague de fausses nouvelles entourant le coronavirus, se dissimule souvent un racisme sous-jacent.

ll y a un virus qui frappe fort en ce moment, au point d’avoir enlevé la vie de 39 enfants aux États-Unis seulement. Et ce n’est pas le coronavirus venu de Chine, c’est la grippe.

Le concept de démocratie a pris bien du plomb dans l’aile, en 2019, alors que des manifestations ont ébranlé bon nombre de pays, et que les dirigeants autoritaires ont continué de gagner en pouvoir et en influence, révèle un récent rapport de la publication The Economist.