Browsing: Vie tentaculaire

Après une semaine de vacances passée à Vancouver, ce journaliste est revenu à Montréal, des souvenirs de la métropole britanno-colombienne plein la tête, l’estomac, et… les jambes.

« Si vous ne pouvez pas l’épeler, nous ne le mettons pas dans nos aliments ». C’est le slogan qu’a choisi la compagnie Maple Leaf pour une récente campagne publicitaire. L’intention est peut-être bonne et se débarrasser de certains additifs de synthèse et autres agents de conservation artificiels, c’est une bonne stratégie de marketing. Mais éliminer des substances aux noms compliqués, ça ne tient pas debout: ce n’est pas parce qu’une chose a un nom compliqué qu’elle est dangereuse pour la santé.

Bios, équitables, locaux, fonctionnels (« alicaments »), en vrac ou emballés, les aliments multiplient leurs formes pour composer une assiette plus éclatée qu’auparavant. Aujourd’hui, le consommateur se soucie de sa santé et y ajoute des pratiques alimentaires qui respectent des valeurs sociales et environnementales.

Au détour d’une rue, des élagueurs travaillent à la coupe des arbres urbains. Pour dégager les fils électriques, ils taillent parfois sans ménagement, enlaidissant érables et frênes. La biologiste Jeanne Millet, spécialiste en architecture des arbres, propose dans son dernier livre de revoir complètement notre conception de cette coupe.

Vivre plus longtemps est le nouvel objectif des gens riches, d’après une enquête de UBS Investor Watch menée auprès de 5000 investisseurs de haut niveau en provenance d’Allemagne, de Hong Kong, d’Italie, du Mexique, de Singapour, de Suisse, de Taiwan, des États-Unis, du Royaume-Uni et des Émirats arabes unis, rapporte La Vanguardia le 21 avril.

Deux chatons de sept mois sont restés coincés pendant cinq longs jours à une vingtaine de mètres en haut d’un arbre d’un quartier de Montréal, l’automne dernier. À elle seule, l’entreprise montréalaise Service urgence et sauvetage animal peut intervenir jusqu’à trois fois par semaine pour rescaper de tels chats incapables de redescendre d’un arbre, explique son directeur aux opérations, Éric Dussault.

C’est le moment de l’année où le Québécois moyen accepte de s’installer sur un banc en bois inconfortable pour engloutir omelette, jambon, fèves au lard et autres oreilles de crisse, le tout recouvert de sirop, parfois dans une ambiance musicale néo-trad quelque peu insupportable. Heureusement, il existe une alternative.