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La droite américaine s’entre-déchire-t-elle par médias interposés? À mesure que Fox News s’éloignait des arguments avancés par l’ex-président américain Donald Trump, celui-ci s’est tourné vers Newsmax et OAN, deux réseaux beaucoup plus campés à droite, et surtout plus disposés à répéter les allégations sans fondement de l’ancien locataire de la Maison-Blanche, y compris certains de ses pires mensonges. Selon une étude du Pew Research Center, cependant, de là à évoquer la disparition du plus vieux des trois réseaux, il y a tout un pas à franchir.

Plusieurs de leurs collègues ont été victimes d’intimidation, d’atteinte à leur vie privée, d’injures, de harcèlement et, dans certains cas, de menaces. Une quarantaine de vulgarisateurs et de regroupements francophones, lancent une alerte, dans le contexte d’une lutte à la désinformation où les armes sont inégales.

Il y a la violence flagrante, les arrestations, voire l’exécution des journalistes. Mais parmi les autres entraves au métier de reporter, révèle un récent rapport de Reporters sans frontières (RSF), le sexisme est l’une des principales barrières à l’exercice de ce travail par des femmes.

En 2021, s’engager dans la voie du journalisme n’est pas nécessairement la décision la plus facile à prendre. Cela n’empêche toutefois pas de nouvelles cohortes de suivre des programmes de formation, notamment au cégep de Jonquière, et de se lancer dans l’aventure médiatique. Deux de ces étudiants sont les invités de ce 52e épisode d’Entretiens journalistiques.

Si Facebook pensait s’attirer les faveurs du gouvernement australien en interdisant aux usagers de ce pays l’accès à leurs médias, elle a fait un mauvais calcul. À moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de négociation.

La guerre des nerfs se poursuit en Australie, alors que le réseau social Facebook bloque depuis maintenant deux jours tous les contenus des médias australiens sur ses pages, et empêche également ses utilisateurs vivant dans le pays de consulter quelque contenu journalistique que ce soit. Dans cet affrontement, plusieurs centaines de pages, y compris certaines luttant contre la désinformation, demeurent bloquées.

L’influence des revues scientifiques « prédatrices » ou « frauduleuses », c’est-à-dire celles qui publient tout ce qu’on leur envoie moyennant un généreux paiement, n’est pas à sous-estimer: une enquête révèle qu’un grand nombre d’entre elles font toujours partie de la base de données scientifique Scopus, l’une des plus utilisées par les chercheurs.

On le sait, l’année 2020 en fut une de transformation – et le mot est faible! Et l’une des conséquences de la crise sanitaire, et des fermetures généralisées qui s’en sont suivi, a été ce chambardement des modes de consommation de contenu. Avec cette année pandémique derrière soi, le Fonds des médias du Canada (FMC) tente de prévoir l’avenir. Un avenir qui viendra confirmer des tendances lourdes, oui, mais qui ne viendra pas signer l’arrêt de mort de certains aspects culturels, sociétaux et médiatiques en apparence intouchables.

L’annonce publiée par Olivier Primeau, propriétaire du Beach Club de Pointe-Calumet, dans la région de Montréal, aura fait grand bruit: des postes de journalistes payés… 5$ le texte. L’affaire a scandalisé bien des membres de la profession, à juste titre. Ce faisant, la délicate question des conditions de travail a été ramenée à l’avant-plan.