Il est trop tôt pour dire si la Chine atteindra ses objectifs de réduction des GES, mais en attendant, elle investit dans sa transition énergétique à un niveau que lui envieraient bien des pays.
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Survol rapide du jargon très particulier de ces rencontres qui remontent aux années 1990.
Le terme « pertes et préjudices » est apparu pour la première fois lors de la COP13, en 2007. Alors que les autres concepts – financement de l’adaptation, de l’atténuation, ou même financement de la transition vers les énergies vertes – ont depuis été pleinement acceptés, celui-là est demeuré dans les limbes.
L’augmentation des gaz à effet de serre se poursuivra pendant des années, malgré la place plus grande prise par les éoliennes et les panneaux solaires, et malgré les « économies » réalisées par le gaz naturel liquéfié.
En théorie, si tous les pays réalisaient toutes leurs ambitions climatiques et atteignaient tous leurs objectifs de carboneutralité dans quelques décennies, le réchauffement à la fin du siècle serait de 1,8 degré.
Les causes de la hausse du CO2 et du protoxyde d’azote sont claires et bien étudiées depuis longtemps. Les causes de la hausse du méthane, par contre, le sont moins.
D’ici 2030, plaide l’UNICEF, les sommes consacrées à cette adaptation doivent atteindre au moins 300 milliards de dollars par an pour l’ensemble de la planète, afin d’éviter le pires pour les jeunes exposés à la chaleur extrême.
Les chercheurs ont également examiné les coûts de la pollution atmosphérique liée aux incendies; en fonction de divers critères, les dégâts provoqués uniquement par les GES, en Californie, atteignent environ 100 millions de dollars. Pour l’ensemble des États-Unis, on parle plutôt d’un moins moins d’un milliard. Et à l’échelle planétaire, c’est environ 7 milliards.
Chez les coureurs, l’option la plus « verte » serait de participer à des événements locaux et régionaux plutôt qu’internationaux, seule façon de réduire les émissions de GES attribuables aux déplacements.
Au-delà du coût toutefois, le problème est qu’une telle construction mettrait 20 à 30 ans avant d’être complétée. Et pendant ce temps, il y a le reste du Groenland, qui continuerait d’être sous l’effet de l’air plus chaud, et il y a l’Antarctique…