Le programme politique d’Emmanuel Macron est globalement positif pour le profil de crédit de la France mais le verdict des élections législatives sera déterminant quant à la capacité du président élu à le mettre en oeuvre, écrivent lundi les agences de notation Moody’s, Standard and Poor’s (S&P) et Fitch Ratings.
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Au lendemain du débat d’entre-deux-tours le plus violent de l’histoire de la Ve République, les deux candidats à l’élection présidentielle française ont poursuivi jeudi leur duel à distance illustré par la plainte contre X déposée par Emmanuel Macron, ultra-favori des sondages, pour propagation de fausses nouvelles.
Le vice-président du Front national Florian Philippot a émis des doutes jeudi sur le rapport déclassifié des services de renseignement français incriminant le régime syrien pour l’attaque chimique menée contre la ville de Khan Cheikhoune le 4 avril dernier.
François Hollande a demandé mercredi en conseil des ministres à tout le gouvernement de « s’engager pleinement dans la campagne électorale pour que Marine Le Pen ait le score le plus bas possible », a rapporté le porte-parole du gouvernement.
La bataille idéologique fait rage à droite, en France, après la défaite de François Fillon qui relance les hostilités entre modérés et « droitiers » pour les élections législatives, dont certains attendent un sursaut, voire une cohabitation. Chez les socialistes, on se rallie à Emmanuel Macron, ex-ministre du président, mais sans plan commun pour ces mêmes législatives.
L’attentat commis sur les Champs-Élysées contre des policiers a dominé vendredi le dernier jour de campagne présidentielle, bouleversant les agendas des candidats et replaçant la lutte antiterroriste et la sécurité au coeur des débats.
La France n’est pas responsable de la rafle du « Vel d’Hiv », au cours de laquelle plus de 13 000 juifs furent arrêtés les 16 et 17 juillet 1942, a estimé dimanche la candidate du Front national à l’élection présidentielle, Marine Le Pen.
« Un peu confus », « intéressant », « frustrant », « chaotique »: les candidats à l’élection présidentielle et leurs soutiens oscillaient mercredi entre satisfaction, perplexité et frustration au lendemain du premier débat télévisé de l’histoire politique française réunissant l’ensemble des prétendants.
Les onze prétendants à l’Élysée se retrouvent pour la première fois mardi soir à l’occasion d’un débat télévisé, un format inédit dans l’histoire politique française qui suscite des réserves et des craintes de « foire d’empoigne ».
François Fillon, visé désormais par un réquisitoire supplétif du parquet national financier français pour « trafic d’influence », a fustigé jeudi soir à Caen (Calvados) ceux qui fouillent « dans les poubelles » et l’attaquent « sur des boutons de guêtre ».