Au terme de la performance, Catherine Ringer délivre encore deux pépites de sa gorge vive, inextinguible : Un jour tu verras de Mouloudji et Je me suis fait tout petit de Brassens. Le désir de la garder tout près de nous, encore et encore, planait comme un parfum d’ivresse.
Auteur/autrice : Hélène Boucher
« On est comme les autres en étant nous-même. Je n’ai jamais eu besoin de monter sur scène pour qu’on me dise je t’aime. Je ne pouvais pas regarder les autres, mais aujourd’hui, après des années de thérapie dans l’ombre, je vis l’exigence de la scène sans crainte. »
Dans sa quête tradi-moderne, le griot Sissokho véhicule un message fort pour la cohésion : nous sommes tous pareils, des êtres humains.
Samedi le 10 juin, la diaspora sénégalaise de Montréal a fait entendre sa voix par une manifestation ayant mobilisé des centaines de personnes. Lamine Niang, membre du Secrétariat national à la communication de PASTEF Canada et gestionnaire de Jotna Média décrypte l’enjeu brimant la démocratie du « pays de la Teranga ».
Animée par un optimisme serein, Marie-Andrée Lamontagne insiste sur le succès du festival, « vaisseau amiral de la Fondation Metropolis bleu » qui lutte contre le décrochage scolaire et l’analphabétisme, auprès des jeunes comme des adultes, en plus de rassembler autour du plaisir de lire et d’écrire.
Que retenir de Basquiat au terme de ce cycle au MBAM? Une certaine nostalgie d’une jeunesse carburant aux platines, certes, mais surtout, un nouvel éclairage sur un être dont les études des chercheurs de l’art n’ont pas encore circonscrit.
« Il faut travailler à la démocratie car tout ne peut être codifié par les textes de loi. Savoir cultiver la tolérance, l’acceptance. Je ne désespère pas de mon pays car le Sénégal a besoin de dirigeants transformationnels aspirant à la consolidation démocratique. »
Est-ce que l’écriture fut un tel calvaire à cette époque pour Dédé Fortin? L’album Dehors Novembre, œuvre testament? Vander esquivera cette avenue d’inutiles pronostics, évoquant qu’une ébauche de quatrième album était dans l’air du temps.
« Qui est écrivain québécois? Qui ne l’est pas… Il ne faut pas être dupe et se laisser diviser par les politiques et le racisme systémique mondial. Moi, j’ai envie du collectif! », clame Alain Farah.
Écrire en cette époque quelque peu assombrie socialement ne tarit en rien l’élan de la plume de Loui Mauffette. Ce bouillon de conscience sociale qu’il admire n’est pas sa tasse de thé. Son engagement artistique s’inscrit ailleurs. Pas question de faire la morale à son public !