Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Société»Santé»4 raisons pour lesquelles des scientifiques se contredisent sur l’alcool

    4 raisons pour lesquelles des scientifiques se contredisent sur l’alcool

    0
    Par Agence Science-Presse le 30 mars 2023 Santé

    Depuis la parution du rapport sur les risques de l’alcool par le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) en août 2022, plusieurs experts ont semblé se contredire. Le Détecteur de rumeurs rappelle l’importance de distinguer les faits des opinions lorsqu’on est confronté à un tel débat.

    Ce genre de désaccord entre scientifiques peut en effet provoquer de la confusion dans le public. Toutefois, sans être soi-même un expert, ni lire les 40 pages du rapport, il est possible de déterminer pourquoi l’avis d’un scientifique se démarque parfois de celui d’un autre.

    1) Un scientifique et un expert, ce n’est pas la même chose

    Un scientifique, peu importe sa discipline, peut avoir une opinion bien arrêtée sur la consommation d’alcool. Cependant, les scientifiques ne sont pas des experts en tout.

    Cette nuance est importante puisque le niveau de compétence de l’expert influence les moyens (documents disponibles, stratégies à sa portée) qu’il utilise pour répondre à la question, remarquent des chercheurs australiens qui se sont intéressés aux désaccords entre experts.

    Ainsi, étudier la consommation d’alcool et ses effets sur la santé peut intéresser des experts de différents domaines : santé publique, cardiologie, oncologie, études des dépendances, travail social, etc. Par conséquent, un expert peut être très compétent sur une question, mais ne pas être pertinent sur une autre, ajoutent les chercheurs australiens.

    Par exemple, si on s’intéresse à l’effet de l’alcool sur la santé cardiaque, obtenir l’avis d’un cardiologue est essentiel. Des chercheurs spécialisés dans l’étude des dépendances ne pourront peut-être pas se prononcer sur cet aspect, mais pourront évaluer l’efficacité de telles recommandations chez les gens qui vivent avec des problèmes de consommation, comme des chercheurs québécois l’ont fait dans Le Devoir en septembre dernier.

    2) Toutes les données n’ont pas la même valeur

    Au fil des années, des bibliothécaires ont créé des pages web pour aider les étudiants à évaluer la crédibilité d’une source.  Ceux de la bibliothèque de l’Australian National University proposent une liste de critères (âge de l’info, pertinence, « autorité » de la source…) qui s’appliquent aussi lorsque vient le temps d’évaluer la pertinence d’un expert.

    Le Détecteur de rumeurs s’est également livré à cet exercice ici et ici.

    Chaque fois, il est recommandé de se demander si l’expert dispose de données solides pour appuyer son propos. Les études citées n’ont en effet pas toutes le même niveau de rigueur: une étude réalisée auprès d’un petit groupe de participants n’est pas aussi convaincante qu’une méta-analyse qui reprend les données de plusieurs études.

    Les chercheurs australiens soulignent enfin qu’il faut se demander si l’expert a accès aux données les plus récentes et les plus pertinentes, puisque les connaissances peuvent changer avec le temps. Par exemple, le rapport du CCDUS s’appuie sur des études récentes pour remettre en question les recommandations concernant la consommation d’alcool.

    3) L’expert peut avoir un biais

    L’Australian National University suggère aussi de déterminer quel est le but de l’expert qui est interviewé. Informer, distraire ou persuader? Même s’il peut être difficile de distinguer l’un de l’autre, il va de soi qu’un scientifique pourrait éviter de se prononcer défavorablement sur un produit en raison d’un intérêt financier.

    Certains biais peuvent aussi être inconscients. Dans une conférence offerte en 2020 dans le cadre de la réunion annuelle de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry, on rappelait que les scientifiques ne sont pas immunisés contre les biais de confirmation, c’est-à-dire la tendance à ignorer les faits qui contredisent leur opinion. Selon l’American Physical Society, ce biais peut modifier leurs observations et leurs interprétations.

    Par exemple, si un chercheur défend depuis plusieurs années une certaine position par rapport à la consommation d’alcool, il pourrait avoir de la difficulté à accepter de nouveaux résultats qui lui demanderaient de revoir sa position.

    4) Deux experts peuvent interpréter le risque différemment

    Deux médecins américains, Jerome Groopman et Pamela Hartzband, ont proposé les concepts de « maximaliste » et de « minimaliste » pour distinguer deux façons de concevoir la médecine, qui peuvent influencer l’interprétation des données disponibles. Par exemple, les médecins dits maximalistes ne veulent pas perdre une occasion d’agir et vont utiliser tous les traitements possibles. Au contraire, les médecins minimalistes cherchent à éviter les traitements non nécessaires et leurs effets secondaires.

    Selon Groopman et Hartzband, ces différentes visions de la médecine peuvent expliquer que deux experts, ou même deux associations médicales, n’interprèteront pas une même étude de la même façon. Dans le cas du rapport du CCDUS, cela peut expliquer les opinions contradictoires. Par exemple, certains experts considèrent que même un risque faible justifie de diminuer la consommation d’alcool au minimum alors que d’autres suggèreront de mettre ces risques en perspective et seront plus souples dans leurs recommandations. Autrement dit, la tolérance au risque joue un rôle important.

    Prendre une décision malgré la controverse

    Les désaccords entre experts sont normaux et même nécessaires à l’avancement des connaissances. Cependant, soulignent les chercheurs australiens, ces désaccords peuvent créer de la confusion dans l’esprit des gens, en particulier quand vient le temps de choisir les bons comportements à adopter.

    Ces scientifiques donnent justement l’exemple de l’alcool. Dire « l’alcool est bon pour le cœur » et « l’alcool augmente le risque de cancer » n’est pas contradictoire, puisque ces deux affirmations ne sont pas mutuellement exclusives. Cependant, il s’agit d’une contradiction quand vient le temps de prendre une décision : devrait-on boire de l’alcool ou non?

    Si les experts eux-mêmes ont du mal à trancher, il est normal que le simple citoyen se sente confus. Mais en gardant un esprit critique, il est possible de déterminer la pertinence des différents experts, de se faire une opinion nuancée d’un sujet controversé et de voir s’il est possible d’adapter les recommandations à sa situation personnelle.

    Abonnez-vous à notre infolettre tentaculaire

    Encouragez-nous pour le prix d’un café

    À l’occasion du mois de la francophonie, l’équipe de Pieuvre.ca tient à souligner son attachement à la qualité de la langue française. Voilà pourquoi nous utilisons quotidiennement Antidote pour réviser nos textes.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    13 mai 2025

    Non, le cortisol n’est pas dangereux pour nous

    12 mai 2025

    Vaccin à ARN: une révolution médicale menacée par la politique

    11 mai 2025

    Le mystère de la « maladie neurologique » du Nouveau-Brunswick enfin résolu

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    23 mai 2025

    Rembobinage #169: Mission: Impossible – The Final Reckoning

    23 mai 2025

    L’éternel été, l’éternel recommencement

    22 mai 2025

    Kaiserpunk et l’ère des années folles

    22 mai 2025

    Doit-on se coller la bouche pour mieux dormir? Pas sûr

    22 mai 2025

    La guerre, une opportunité d’affaires pour les GAFAM

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!