Vous souvenez-vous avoir joué au solitaire sur un vieil ordinateur? Deck ‘Em est son équivalent aujourd’hui. Le jeu est fonctionnel, amusant pour un temps, mais on passe vite à autre chose. Dans mon cas, en 25 minutes, j’avais réussi à terminer le jeu deux fois, sans qu’il n’y ait aucun ajout ou raison de continuer.
Quel est l’objectif ? Survivre 12 rondes de boxe, dans un jeu autant roguelike que le solitaire peut l’être.
52 cartes (attaques, défense et adversaires), à coup de 4 par tour; on peut attaquer les adversaires pour diminuer leur dégât, bloquer, et se faire attaquer (il faut impérativement se débarrasser des cartes qui nous sont dévoilées pour passer au tour suivant).
La mécanique de défense est la plus complexe du jeu: une carte de défense possède une valeur qu’elle va soustraire à toute attaque reçue, pour diminuer la perte de points de vie.
Cependant, elle ne fonctionne que sur des cartes aux valeurs qui diminuent; si on bloque un 10, par la suite on pourra bloquer 10 ou moins, mais rien en haut, et ainsi de suite. Pour changer ces valeurs, comme mentionné plus haut, on peut attaquer les adversaires pour retirer notre valeur d’attaque à la leur. Après 12 rondes sans perdre tous nos points de vie, on gagne.
Fin du jeu. Ou plutôt, presque : le jeu nous donne de l’argent, qu’on peut miser en quitte ou double, mais qui n’a aucune autre répercussion sur le jeu. Aucun cosmétique à débloquer, aucun niveau de difficulté alternatif ni variante au seul mode disponible, une fois réussi une fois, la longévité dépend de l’intérêt qu’on a à refaire la même boucle sans véritable récompense.
Malgré tout le négatif de Deck ‘Em, son système reste fonctionnel et agréable, au moins un moment. Les images sont très colorées, mais on en aurait pris une plus grande diversité; le solitaire est plus varié.
3/10
Deck ‘Em
Développeur et éditeur : Frosty Pop
Plateformes : Windows et macOS (testé sur Windows / Steam)
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