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    Accueil»Technologie»Jeux vidéo»e-scape, le monde virtuel qui n’a jamais existé
    Image tirée du jeu

    e-scape, le monde virtuel qui n’a jamais existé

    0
    Par Hugo Prévost le 10 octobre 2022 Jeux vidéo

    Il y a de ces mondes que l’on croit avoir visités, il y a de cela maintenant près d’une vingtaine d’années. Des mondes virtuels, remplis de visiteurs pixellisés qui s’émerveillaient de cette nouvelle façon d’explorer l’univers et de rencontrer des gens de partout sur la planète. Et aujourd’hui, en 2022, il y a la chanson Welcome to the Internet et le jeu e-scape pour nous rappeler cette époque, peut-être respectivement des exemples du pire et du meilleur du web.

    « J’ai passé une bonne partie de mon enfance sur internet, en jouant à des jeux sociaux comme Neopets et en explorant des fansites un peu au hasard, avec leurs listes de pages apparemment sans fin. Ces endroits semblaient être des lieux pour échapper à la réalité, où, pour une fois, je n’étais pas la personne la plus calée en ce qui concerne Pokemon ou d’autres jeux », mentionne en entrevue Olivia Haines, la créatrice d’e-scape.

    « L’histoire d’e-scape a été inspirée par la fin de Club Penguin, il y a quelques années, lorsque des joueurs de partout dans le monde se sont connectés pour vivre les derniers moments du jeu ensemble », ajoute-t-elle.

    De fait, lancer e-scape, qui est disponible pour un prix suggéré de 2 $ AUS, nous transporte dans un monde qui est bel et bien sur le point de disparaître : à travers les paysages pixellisés et les textures en basse définition, cet univers représentant une sorte de jardin de la Grèce antique, avec ses colonnes et ses parterres de fleurs, est désespérément vide.

    Seul un autre personnage, installé tout en haut, près d’un étrange portail, se trouve dans cette zone numérique oubliée.

    Olivia Haines, la créatrice d’e-scape

    Et comme le mentionne Mme Haines, « il existe d’autres jeux et sites web du genre dont la popularité a décliné, mais qui sont toujours en ligne, et les visiter aujourd’hui donne une impression étrange, presque inquiétante, alors que les seuls utilisateurs sont une poignée de personnes qui s’accrochent à des jours meilleurs ».

    Pourquoi, au fait, s’intéresser à cette époque, dans l’histoire du web? La réponse d’Olivia Haines ne laisse aucun doute sur ce qui existait, alors, et ce qui semble avoir été perdu, aujourd’hui. « Ce genre de communautés offrait un espace pour rencontrer des gens aux intérêts similaires à un moment, dans ma vie, où ce genre de chose était difficile; aimer les jeux vidéo et les anime me donnait l’impression d’être un peu une paria, dans la vraie vie. J’ai trouvé beaucoup d’artistes, en ligne, qui semblaient être un peu plus vieux que moi, et avec qui je pouvais faire connaissance, qui avaient développé un grand catalogue d’oeuvres en raison des encouragements d’autres communautés numériques, et cela m’a vraiment inspirée à donner un certain sens à ma vie. »

    « Une fois arrivée à l’université, j’ai trouvé que me faire des amis était bien plus facile, et ces espaces en ligne n’ont plus joué le même rôle dans ma vie, et j’ai tranquillement changé mes habitudes de navigation en ligne pour me diriger vers Twitter et Instagram, comme tout le monde. Je deviens vraiment triste lorsque je me rappelle comment étaient les choses auparavant, et e-scape a été conçu comme une lettre d’amour à cette époque qui m’a permis de grandir », a ajouté la développeuse.

    e-scape est aussi l’occasion de se rendre comme qu’à l’instar de la société en général, internet a changé, avec les années. « Le web ne sera jamais aussi décentralisé qu’il ne l’était, à l’époque, et je ne crois pas que nous retrouverons ce genre d’ambiance et de détachement de la réalité. C’était un moment spécial dans l’histoire d’internet pour ceux qui étaient là pour le voir, et je suis heureuse que l’internet existait de cette façon lorsque j’avais tout le temps libre du monde pour en profiter. Je ne peux pas imaginer ce que cela peut être, de grandir avec l’internet tel qu’il est aujourd’hui : tout n’était certainement pas parfait, à l’époque, mais tout n’était pas encore entièrement conçu autour de l’idée de la monétisation et de l’économie de l’attention… », soutient Mme Haines.

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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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