Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»And Just Like That : victimes de la mode
    Image tirée de la série

    And Just Like That : victimes de la mode

    0
    Par Patrick Robert le 28 août 2022 Cinéma / Télévision

    Dix-huit ans après avoir quitté le petit écran, les héroïnes de Sex and the City, qui ont désormais atteint la cinquantaine, sont de retour dans la série And Just Like That, dont la première saison est maintenant disponible en DVD.

    And Just Like That met en vedette trois des héroïnes originales de la série Sex and the City, soit Carrie, Miranda et Charlotte, qui sont toujours les meilleures amies du monde. Puisque Kim Catrall a refusé de reprendre son rôle, les scénaristes ont inventé un prétexte pour justifier l’absence de Samantha, qui aurait été congédiée par Carrie de ses fonctions d’agent littéraire, et en froid avec le reste du groupe, cette dernière aurait déménagé à Londres. C’est seulement à travers des messages textes qu’elle se manifeste. En pleine crise de la cinquantaine, Miranda décide de quitter son travail d’avocate et s’en va étudier les sciences sociales. Mariée avec deux enfants, Charlotte est encore aussi bourgeoise. Carrie participe à un podcast sur la sexualité, mais devra composer avec la mort de son mari, Mr. Big, après que ce dernier ait fait une crise cardiaque suite à une séance de vélo stationnaire. Cet événement survenant au premier épisode marquera l’ensemble de la série, qui sera placée sous le signe du deuil.

    La pochette du boîtier

    En visionnant And Just Like That, il est frappant de constater à quel point la culture a profondément changé en à peine une vingtaine d’années. Alors qu’en 1998, Sex and the City se démarquait en parlant de cul, du point de vue féminin, certes, mais sans ambages ni détour, cette suite doit maintenant marcher sur des œufs pour aborder le même sujet tout en évitant de froisser les sensibilités, entre les transgenres, les cisgenres, les non-binaires, et toutes les autres dénominations du spectre de l’identité sexuelle. Cette nouvelle réalité s’incarne dans une scène complètement absurde de la série. La fille de Charlotte, Rose, souhaite désormais se faire appeler Rock et être identifiée comme un garçon. Comme elle n’a que douze ans, ses parents veulent se donner du temps afin de vérifier s’il ne s’agit que d’un caprice passager, ce qui semble tout à fait raisonnable, mais les professeurs à l’école les font sentir coupables de ne pas supporter pleinement le choix de leur enfant de changer de sexe.

    Les scénaristes abordent des sujets sérieux et parfois sensibles à travers les dix épisodes de cette première saison, comme le patriarcat, le mansplaining, l’appropriation culturelle, la culture de l’annulation, l’âgisme, le refus de vieillir se traduisant par l’utilisation de botox et de chirurgie plastique, les relations de couple routinières quand la passion amoureuse s’est éteinte, la ménopause, ou encore le retour à la vie normale après deux ans de pandémie et de confinement, mais tandis que Sex and the City possédait un ton léger et humoristique, And Just Like That est beaucoup moins drôle, et ressemble davantage à un téléroman dépeignant le quotidien d’un groupe de bourgeoises blasées qu’à une comédie. Certains moments rappellent l’humour cru qui caractérisait la série originale, lorsque Miranda marche pied nu sur le condom usagé que son fils a laissé traîner sur le plancher de sa chambre par exemple, mais ces scènes sont malheureusement rares, et trop éloignées les unes des autres.

    Image tirée de la série

    Les comédiennes principales se glissent dans la peau de leur personnage avec aisance, comme si Sex and the City s’était terminé il y a quelques jours, et non pas dix-huit ans. Sarah Jessica Parker insère une touche de tristesse crédible dans son interprétation de Carrie, qui compose assez mal avec le deuil de son mari, et sous prétexte de suivre la mode, elle s’habille toujours aussi mal. Dans le rôle de Charlotte, Kristin Davis semble souffrir d’un excès de botox figeant la majeure partie de son visage. Cynthia Nixon, dont le personnage de Miranda a toujours été une femme forte et indépendante, n’est plus du tout la même, et elle s’avère incapable de s’adresser à sa professeure afro-américaine sans se mettre le pied dans la bouche, bien qu’elle ait déjà été en couple avec un Noir par le passé. Obligés de composer avec la mort de Willie Garson (l’acteur jouant Stanford, l’ami gay de Carrie), les scénaristes l’expédient au Japon au beau milieu de la série. Parmi les nouvelles venues, on remarque surtout Sara Ramirez, qui incarne Che Diaz, un(e) humoriste non-genré(e), et Sarita Choudhury, une agente immobilière dans la cinquantaine connaissant le succès, mais n’ayant toujours pas trouvé l’âme sœur.

    Le coffret de la série And Just Like That… The Complete First Season contient les dix épisodes de quarante-cinq minutes chacun sur deux disques au format DVD. Si vous vouliez en apprendre davantage sur les retrouvailles entre les comédiennes originales près de vingt ans plus tard, les raisons de l’absence de Kim Catrall, ou la manière dont les scénaristes ont dû composer avec les sensibilités modernes et la complexité des identités sexuelles au 21e siècle, vous devrez chercher ailleurs, puisque l’édition ne contient absolument aucune forme d’extras ou de matériel supplémentaire, même pas une simple piste de commentaires.

    Il n’est pas évident de faire de l’humour en parlant de sexualité de nos jours sans froisser un quelconque groupe d’intérêt, et même les nostalgiques de Sex and the City risquent d’être déçus par And Just Like That, une suite plus dramatique, et culturellement beaucoup moins pertinente, que la série originale.

    6/10

    And Just Like That… The Complete First Season

    Réalisation: Michael Patrick King, Gillian Robespierre, Cynthia Nixon, Anu Valia, Nisha Ganatra

    Scénario: Michael Patrick King, Darren Star, Julie Rottenberg, Elisa Zuritsky, Keli Goff, Samantha Irby, Rachna Fruchbom (d’après les personnages créés par Candace Bushnell)

    Avec: Sarah Jessica Parker, Cynthia Nixon, Kristin Davis, Sara Ramirez, Mario Cantone, Evan Handler, Sarita Choudhury et Alexa Swinton

    Durée: 360 minutes

    Format : DVD (deux disques)

    Langue : Anglais seulement

    Abonnez-vous à notre infolettre tentaculaire

    Encouragez-nous pour le prix d’un café

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    15 mai 2025

    La Voûte #23: Kill Bill 2

    14 mai 2025

    Les excès à retardement de Mission: Impossible – The Final Reckoning

    13 mai 2025

    Trois classiques de Clint Eastwood pour la première fois en 4K

    Patrick Robert
    • Site web

    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    17 mai 2025

    Le virtuel et l’IA au service des athlètes

    17 mai 2025

    La 5G n’endommage (toujours pas) les cellules

    16 mai 2025

    Des millionnaires canadiens en faveur de hausses d’impôts

    16 mai 2025

    Le Cirque du Soleil rate le décollage avec le retour de Luzia

    15 mai 2025

    S’emparer de Gaza, une idée de moins en moins populaire en Israël

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!