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    Image tirée du jeu

    Marvel’s Spider-Man Remastered : à quelques fils près d’une toile de maître

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    Par Louis-Gabriel Parent-Belzile le 16 août 2022 Jeux vidéo

    Sept mois presque jour pour jour après God of War, c’est une autre exclusivité phare de PlayStation qui débarque en grande pompe sur PC alors que sa suite s’apprête à prendre d’assaut le marché sur console en 2023. La stratégie d’affaire de Sony n’est pas subtile, mais elle priorise le désir d’acheter du client et ça se ressent encore une fois dans la qualité du portage sur PC avec Marvel’s Spider-Man.

    Sorti en 2018 sur PS4 et « remasterisé » en 2020 pour la PS5, le jeu d’Insomniac Games a été adapté au PC avec l’aide de Nixxes Software, un studio spécialisé dans les portages avec plus de 20 ans d’expérience derrière la cravate et plusieurs titres de qualité à sa feuille de route.

    Aucun crash, aucun enjeu de stabilité ou de diminution de la fréquence d’images n’a été rencontré en plus de 25h consacrées à ce test. Le jeu a tous les atouts graphiques d’un titre Triple-A, notamment si votre PC est équipé d’une carte graphique dernier cri et d’un écran 4K. Quelques chargements impromptus de textures lors des déplacements, presque uniquement durant le prologue, mais aussi à l’occasion en fin de partie, ont toutefois gelé l’action quelques secondes à la fois.

    Ces déplacements, pour rentrer dans le vif du sujet, sont d’ailleurs une des forces de tout jeu de Spider-Man digne de ce nom et celui-ci n’y fait pas exception. Se balader à travers New York en se balançant au bout de ses fils, entre deux acrobaties aériennes ou à toute vitesse en se projetant d’un toit à l’autre, ne devient jamais lassant.

    La carte de la ville permet la téléportation vers des points spécifiques, mais Peter Parker est capable de se déplacer à bonne vitesse et ce sont davantage les détours pour prévenir un crime ou pour compléter une quête secondaire qui prolongeront les trajets, ou simplement l’envie de profiter de la vue.

    Il faut le souligner, la New York de Marvel’s Spider-Man Remastered mérite d’être qualifiée de personnage secondaire, et pas des moindres. La plus grande ville des États-Unis est parfois majestueuse, parfois délabrée, mais toujours remarquablement détaillée. Chaque bâtiment est unique, chaque quartier a sa personnalité propre et chaque déplacement, en conséquence, est différent des précédents.

    À cela s’ajoutent les 8,6 millions de New-Yorkais, représentés par une quantité généreuse de personnages génériques avec leur petite routine dans les rues et dans les quelques édifices où il est possible d’entrer. On évite amplement le sentiment de vide de certains autres mondes ouverts.

    Mais si la ville vole la vedette, on constate après un moment que ses résidents servent surtout de décoration. Leur comportement perd en crédibilité quand un combat éclate. Ils ne courent pas toujours dans la bonne direction, fonçant parfois à travers de dangereux criminels, et ne font que s’agglutiner à une distance à laquelle ils seraient de la chair à canon pour balles perdues et fusées égarées, s’ils n’étaient pas immortels.

    L’intelligence artificielle des ennemis n’est pas vraiment plus convaincante, surtout à cause d’un champ de vision ridiculement limité, mais ils compensent par leur nombre dans un système de combat similaire à celui de la série Arkham de Batman. Divers gadgets, comme des araignées robotiques, votre bon vieux lanceur de toiles ou même des grenades antigravitationnelles, permettent au joueur d’approcher ces affrontements avec un éventail d’options tactiques tout à fait décent, qui s’accroit au fil de la progression. La prise en main, à la manette comme au clavier, favorise une approche fluide, rapide et créative du combat, qui est agréable sans être révolutionnaire.

    Ne pas s’en tirer à si bon compte

    La difficulté repose essentiellement sur des points de vie limités qui imposent un minimum de prudence, mais Marvel’s Spider-Man Remastered n’est pas conçu pour être un jeu d’adresse proposant un défi au joueur, sauf lors de quêtes secondaires spécifiques où la performance se traduit en pointage.

    Les occasionnelles séquences d’actions contextuelles sont courtes et particulièrement faciles, pour ne pas dire qu’elles le sont trop, et les supervilains du jeu sont plaisants à affronter sans toujours représenter de grandes menaces.

    Plusieurs séquences de combat et d’action sont d’ailleurs entièrement ou partiellement présentées sous formes de cinématiques qui sont certes spectaculaires, mais qui donnent parfois l’impression de nous priver d’une belle occasion de démontrer notre adresse.

    Ces cinématiques sont toutefois au service d’une mise en scène très soignée et d’un scénario bien ficelé qui alterne avec un bon sens de l’équilibre entre les deux vies de Spider-Man/Peter Parker et qui introduit de belle façon le personnage de Miles Morales, son successeur en devenir, vedette de Marvel’s Spider-Man: Miles Morales, sorti en 2020, et autre tête d’affiche, en tandem, de Marvel’s Spider-Man 2, qui doit sortir l’an prochain.

    Le jeu permet d’incarner Miles avant l’obtention de superpouvoirs dans des séquences misant sur la furtivité et fait de même pour le personnage de Mary Jane Watson, ex-petite amie de Peter Parker, journaliste téméraire et partenaire de Spider-Man à ses heures. Ces séquences, surtout celles avec Mary Jane, ne sont pas désagréables, mais sont tout de même souvent moins réussies que le reste du jeu, en raison de l’IA simpliste. Elles se limitent à distraire des ennemis avec des leurres auditifs et à s’accroupir en marchant (bonjour, problèmes de dos), ce qui est loin d’être novateur.

    L’autre manque d’originalité du jeu, ce sont les quêtes secondaires. Certaines sont très simples, du genre « rendez-vous là et appuyez sur Y », et l’ensemble manque de variété. Le potentiel était pourtant là. Les trois DLC du jeu original, inclus dans le « remaster » offrent des quêtes intéressantes, mais qui se déroulent après l’histoire principale et en dehors de celle-ci.

    Quelques quêtes répétitives sont toutefois loin de gâcher l’expérience, qui rappelle pourquoi Spider-Man est un des superhéros les plus populaires, mais aussi l’un de ceux dont les aventures s’adaptent le mieux au jeu vidéo. Acrobatique, puissant et doté d’un sens de la répartie presque digne d’un superpouvoir, l’homme-araignée se donne en spectacle dans toutes les circonstances.

    8/10

    Marvel’s Spider-Man Remastered

    Développeurs : Insomniac Games & Nixxes Software

    Éditeur : Sony Interactive Entertainment

    Plateformes : PC (Steam et Epic Games Store), aussi disponible sur PlayStation 5 depuis 2020 (testé sur Steam)

    Jeu disponible en français

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