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    Accueil»Société»Malgré leurs idéaux, les gens n’aiment pas vraiment l’idée de réduire les inégalités
    Souhaite-t-on vraiment combattre les inégalités?

    Malgré leurs idéaux, les gens n’aiment pas vraiment l’idée de réduire les inégalités

    0
    Par Pieuvre.ca le 8 mai 2022 Société

    La plupart des Américains disent souhaiter vivre dans une société plus égalitaire, mais malgré tout, les politiques visant à accroître l’égalité pour les groupes désavantagés en matière d’éducation supérieure, de gestion des entreprises et du gouvernement, et dans d’autres domaines continuent de générer des contrecoups.

    Lesdits contrecoups ont été imputés à plusieurs causes – y compris les craintes d’une majorité d’Américains blancs quant au risque de perdre leur statut, la partisanerie politique, et les préjudices en général.

    Une nouvelle étude offre une perspective différente, en identifiant une cause sous-jacente à cette opposition qui n’est pas contrainte par les idéologies: les gens bien positionnés considèrent que l’égalité en soi est une nuisance, et tendent à penser que les inégalités les avantagent.

    « Nous avons découvert que des personnes voient le monde comme un jeu à somme nulle, et donc qu’un gain pour un groupe doit nécessairement être une perte pour un autre », mentionne le coauteur de l’étude Derek Brown. « Cela semble être une erreur cognitive que tous peuvent commettre, non pas seulement le fait d’une minorité très bruyante qui fait preuve d’antipathie envers un groupe spécifique. »

    Les travaux, également réalisés par le professeur adjoint Drew Jacoby-Senghor et par l’étudiant au doctorat Isaac Raymundo, visent à aider à expliquer pourquoi des personnes fortement en faveur de l’égalité peuvent tout de même bloquer les politiques servant à combattre ce phénomène.

    Au-delà de la crainte de perdre leur statut, les personnes membres de groupes avantagés ont tendance à croire que davantage d’égalité signifie moins d’avantages pour eux – au point où ils voteront pour des politiques qui entraînent des conséquences économiques et accroissent l’inégalité, indique l’étude.

    « Dans le cadre de notre expérience, il était plus important, pour certaines personnes, de déterminer à quel point elles étaient avantagées par rapport à d’autres groupes, que d’évaluer leur situation en des termes absolus », mentionne encore M. Jacoby-Senghor. « Ces gens considèrent une perte d’avantage relatif comme un recul absolu, même si cela représente un gain matériel net. »

    Au-delà de la race et de l’ethnicité

    Lors de précédents travaux, M. Brown a constaté que les Blancs et les Asiatiques – qui représentent la majorité des personnes effectuant des études supérieures aux États-Unis – voient les politiques visant à accroître la représentation des minorités dans des programmes des cycles supérieurs comme venant réduire leurs chances d’être admises, même dans le cadre de politiques gagnant-gagnant qui augmentent aussi le nombre de places pour les personnes issues de la majorité.

    Dans la nouvelle étude, M. Brown et ses collègues sont allés au-delà de l’appartenance raciale et de l’ethnicité pour évaluer d’autres types d’inégalités, comme le fossé salarial entre les hommes et femmes, ainsi que le déficit d’embauches pour les personnes souffrant d’un handicap ou possédant un dossier criminel.

    Les chercheurs ont aussi examiné les perceptions des électeurs dans le cadre d’un vote tenu en 2020, en Californie, pour renverser l’interdiction étatique concernant la discrimination positive. Encore et encore, les scientifiques ont constaté que sans égard aux opinions politiques, les participants de l’étude membres de groupes avantagés rejetaient des politiques visant à réduire l’inégalité en s’appuyant sur la fausse croyance voulant que cela réduirait leur accès à certaines ressources.

    Implications

    Les conclusions de l’étude jettent un nouvel éclairage sur l’une des théories fondamentales de la psychologie sociale, soit la théorie de l’identité sociale, qui soutient que les gens tendent à préférer que des quantités relativement plus importantes de ressources soient allouées à leur groupe interne plutôt qu’à un groupe externe. Cette préférence est prédite par la perception erronée voulant que les réductions d’avantages relatifs nuisent nécessairement aux groupes avantagés en termes absolus, selon les chercheurs.

    Au-delà de la théorie, les résultats des travaux sont troublants en raison des coûts sociaux et économiques massifs des inégalités, affirme M. Brown. À l’échelle mondiale, on estime que les inégalités raciales coûtent environ 16 000 milliards de dollars, et que les inégalités salariales entre les sexes réduisent la taille de l’économie de l’ordre de 160 000 milliards. De fait, la population pourrait se méprendre de façon fondamentale sur le poids que font peser les inégalités sur l’ensemble de la société, estiment les chercheurs.

    Cette vision à somme nulle de l’égalité est un obstacle auquel devront s’attaquer les décideurs cherchant à combattre les inégalités, soutient M. Brown.

    « Nos travaux laissent entendre que vous ne pouvez pas vous attendre à convaincre tout le monde, et vous devriez toujours vous dire qu’il y aura un contrecoup… Le changement en lui-même doit servir de justification. »

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