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    Accueil»Politique»Pour les démocraties, 2022 sera l’année du défi chinois
    Ambitieuse, la Chine veut définitivement imposer son modèle politique, économique et social à l'extérieur de ses frontières.

    Pour les démocraties, 2022 sera l’année du défi chinois

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    Par Hugo Prévost le 4 mars 2022 Politique

    Des démocraties mises à mal, une pandémie qui n’en finit plus de finir, des autocraties qui gagnent en influence; le portrait des régimes démocratiques en 2021, tel que publié par l’Economist Intelligence Unit, est terne. Et cette année, les ambitions politiques et économiques chinoises pourraient davantage compliquer les choses. 

    Dans le rapport en question, les spécialistes de la chose politique sont clairs: la crise de santé publique mondiale a empiré plusieurs tendances qui existaient déjà avant la pandémie, comme une approche de plus en plus technocratique pour gérer la société du côté des démocraties occidentales, alors que plusieurs autres régimes politiques se sont plutôt tournés vers la coercition.

    Autre conséquence de la pandémie de COVID-19: le fossé s’est creusé entre les partisans des diverses mesures sanitaires mises en place par les gouvernements pour combattre le virus et ceux qui s’y opposent, et qui vont parfois jusqu’à adhérer à des mouvements politiques de droite, voire d’extrême droite, pour marquer leur détachement des courants politiques plus centristes, et qui ont adopté les mesures les plus strictes pour protéger la population.

    « La pandémie a eu un impact négatif sur la qualité de la démocratie dans toutes les régions du monde, mais certaines régions s’en sont encore plus mal tirées que les autres, comme l’Amérique latine, qui a particulièrement souffert », mentionne le document.

    L’an dernier, selon les experts de The Economist, à peine 21 pays pouvaient être considérés comme des « démocraties entières », et seulement 6,4 % de la population mondiale vivait dans ces endroits. Les démocraties incomplètes, elles, sont au pouvoir dans 53 nations, et gouvernent 39,3 % de l’humanité.

    De fait, les régimes autoritaires, établis dans 59 pays, gouvernent un peu plus du tiers (37,1 %) de la population mondiale d’une main de fer, principalement en Asie, avec l’exemple de la Chine.

    Les 17,2 % restants de la population vivent dans des régimes hybrides, soit un mélange de démocratie mise à mal et d’autoritarisme pur et dur.

    Voilà deux ans, écrivent les auteurs du rapport, que les régimes démocratiques sont mis à mal, en grande partie en raison des restrictions sanitaires imposées pour combattre le virus. « L’autoritarisme croissant qui a accompagné la pandémie suscite des questionnements à propos de la durée et des circonstances pendant lesquelles les gouvernements et les citoyens sont prêts à saper les droits démocratiques au nom de la santé publique », mentionnent-ils.

    Autre aspect de cette course à la protection contre le coronavirus, en lien avec le creusement du fossé entre les partisans d’un État interventionniste, du moins en matière de santé, la confiance envers le gouvernement et les institutions publiques s’est effritée, parfois en raison de la maladresse et des erreurs commises par les élus et les dirigeants, mais aussi, bien souvent, en lien avec les tentatives de désinformation et de radicalisation de groupes ou d’individus cherchant à mobiliser autour d’une cause politique, ou simplement à exploiter la crédulité et la peur des gens afin de leur soutirer quelques dollars.

    Les colonnes du temple démocratique se fissurent

    Parmi les grands reculs survenus en 2021, l’Amérique latine est la région qui compte le plus de mauvaises nouvelles. Ainsi cinq pays ont perdu un « niveau » dans le classement, c’est-à-dire que la qualité de la vie démocratique s’y est suffisamment dégradée pour justifier une décote, en quelque sorte. Une démocratie « pleine et entière » est devenue « incertaine », trois régimes « incertains » sont devenus « hybrides », et un pays est passé d’un statut de gouvernement hybride à celui d’un régime autoritaire, lit-on dans le rapport.

    Impossible, également, de ne pas parler de l’Afghanistan, un pays dont la démocratie était extrêmement fragile, mais qui, avec l’arrivée des talibans, à la fin de l’été 2021, est tombé dans les bas-fonds du classement, ces intégristes extrémistes ayant réimposé un régime autoritaire religieux et brutal.

    En fait, la dégringolade de l’Afghanistan permet ironiquement à la Corée du Nord, pourtant un pays extrêmement autoritaire, de « grimper » dans la triste liste des cinq pays du monde les moins démocratiques, cette liste étant maintenant aussi composée de la République démocratique du Condo, de la République centrafricaine et du Myanmar.

    À l’opposé, la Norvège demeure en tête de liste. Le Canada, lui, perd quelques dixièmes de point (l’indice comporte 10 points, 10 étant le meilleur et 0, le pire), pour se classer au 12e rang avec un indice démocratique de 8,87. Ottawa conserve toutefois sa marque de démocratie « pleine et entière », aux côtés des pays scandinaves, de l’Irlande, de Taïwan, des Pays-Bas, du Luxembourg, de l’Uruguay, de l’Allemagne, de la Corée du Sud, du Royaume-Uni, de l’Autriche, du Costa Rica, du Japon et de l’Île Maurice.

    Nos voisins du sud, eux, sont classés dans les « démocraties mises à mal », auprès de la France, de l’Espagne, d’Israël, du Chili et du Portugal, par exemple.

    Un pays appelé Chine

    Classée au 148e rang, bien installée dans la liste des régimes autoritaires, la Chine n’en est pas moins une menace pour la démocratie, indiquent les auteurs du rapport.

    D’abord, parce que la croissance économique très importante de ce pays, avec les liens de dépendance et l’influence que cela suppose, fait de ce pays la deuxième plus grande économie du monde, et le point de fabrication de quantité d’objets ou de composantes qui trouvent ensuite leur chemin vers les tablettes des détaillants du monde entier, y compris en Europe et en Amérique du Nord.

    Il n’est cependant pas question de dépeindre la Chine comme étant opposée au fonctionnement occidental, écrivent les auteurs du rapport. Après tout, disent-ils, l’économie chinoise est capitaliste, contrairement au fonctionnement de l’ex-URSS, par exemple.

    « Le principal argument voulant que le système chinois soit meilleur que celui en vigueur dans l’Occident, soit que son mode de fonctionnement facilite l’efficacité de la prise de décision, ainsi que la planification à long terme, afin de maximiser le rendement économique, la stabilité et la sécurité, dépend de l’élimination de tous les mécanismes d’imputabilité démocratique », mentionne le document.

    Alors que les gouvernants chinois évoquent une méritocratie qui ne fonctionnerait que sur la base des compétences, la corruption est pourtant répandue dans le pays. L’absence d’imputabilité démocratique a justement permis aux pots-de-vin et aux jeux d’influence de se multiplier, et les élites dirigeantes (ou encore les grands chefs d’entreprise) s’en mettent souvent plein les poches, le tout dans le plus grand secret.

    « Le président chinois, Xi Jinping, a lancé une importante campagne de lutte contre la corruption, mais celle-ci s’appuie sur l’argument voulant que seul le Parti communiste chinois peut régler le problème », indique le rapport.

    Cette méritocratie s’est aussi avérée incapable, jusqu’à présent, de lutter efficacement contre les profondes inégalités sociales et économiques. Oui, des centaines de millions de Chinois sont sortis de la pauvreté la plus abjecte, mais bien souvent pour aller s’entasser dans des villes aux appartements inabordables, et où les services sociaux sont souvent réservés aux natifs, plutôt qu’à ceux qui viennent des campagnes.

    Autre problème: la population en âge de travailler diminue tranquillement en Chine. La politique de l’enfant unique, puis l’impossibilité d’avoir accès à des services de garde, par exemple, ou d’autres services sociaux et économiques généralement offerts aux mères et aux pères en Occident, décourage les jeunes Chinois de décider d’abord de se mettre en couple ou de se marier, puis de faire des enfants.

    Devant cet inconnu à la taille titanesque, devant, aussi, un pays qui cherche à dépendre de moins en moins de l’économie mondiale pour s’affirmer et fonctionner, le modèle démocratique, forcément interconnecté avec d’autres nations (démocratiques ou non), devra traverser d’autres époques troubles, jugent les experts.

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    Hugo Prévost
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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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