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    Nous devrons probablement vivre avec la COVID

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    Par Agence Science-Presse le 13 octobre 2021 Santé

    « Il faudra vivre avec le virus » de la COVID, préviennent depuis longtemps des experts, une phrase reprise à l’occasion par des élus, en dépit de la progression encourageante du taux de vaccination. Disparaîtra, ou disparaîtra pas, ce virus? Le Détecteur de rumeurs explique.

    Éradication ou élimination?

    Faire complètement disparaitre le SRAS-CoV-2 serait un grand soulagement pour plusieurs, mais il y a peu de chances que cela arrive. À travers l’histoire, un seul virus a été complètement éradiqué : la variole.

    Le dernier « représentant » du virus de la variole a été observé en 1977, suivant un programme de vaccination mondial entrepris dans les années 1960. Et comme le virus ne circulait que chez l’homme, ce qui signifie qu’il n’avait pas de réservoir animal, la maladie n’existe plus.

    On est aussi parvenu à arrêter la transmission humaine du SRAS-CoV-1, à l’origine de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) entre 2002 et 2004. Ce proche parent du SRAS-CoV-2 avait fait le saut chez l’humain en 2002, infectant près de 8000 personnes et en tuant près de 800. Sa disparition reste toutefois mystérieuse et il demeure possible qu’il circule encore chez les animaux. C’est la raison pour laquelle on parle d’élimination et non d’éradication.

    Le coronavirus qui cause la COVID-19, ou SRAS-CoV-2, est différent du SRAS-COV-1, même s’il en est un proche parent, selon une étude publiée l’an dernier dans The Lancet. Les stratégies employées depuis son apparition en décembre 2019 — des mesures sanitaires jusqu’à la vaccination— visent son élimination plutôt que son éradication. Plusieurs pays se sont employés à réduire au maximum le nombre de cas, la Nouvelle-Zélande ayant même visé une stratégie « zéro COVID », qu’elle n’a abandonnée que tout récemment.

    Mais compte tenu de la lenteur à vacciner la majorité des pays du monde, il est impensable d’imaginer son éradication, du moins à court et moyen terme. Des défenseurs de la stratégie d’élimination croient donc qu’on devrait considérer la COVID-19 comme la rougeole, qui a été largement éliminée, même si elle continue de circuler et de provoquer des éclosions ici et là.

    Un virus endémique?

    Cette stratégie d’élimination nécessite, comme on l’a vu depuis un an et demi, beaucoup de restrictions sanitaires — confinements, contraintes aux voyages, etc. — et entraine des coûts économiques et sociaux.

    Par contre, lorsque suffisamment de personnes auront acquis une certaine immunité, via une infection ou la vaccination, beaucoup de scientifiques s’attendent à ce que le virus devienne « endémique ». Cela signifie qu’il ne disparaîtra probablement pas, mais qu’il y aura moins d’hospitalisations et moins de décès dus à la COVID-19.

    Un virus pas assez stable pour être éliminé?

    La comparaison avec la rougeole a toutefois ses limites. On peut certes espérer que les vaccins suffiront à éliminer la COVID-19 comme ils l’ont fait pour la rougeole, mais c’est mal connaitre le virus auquel on a affaire.

    La rougeole est un virus stable qui ne change pas lorsqu’il se multiplie pour infecter plus de gens. Au contraire, avec le SRAS-CoV2, on a vu apparaître, depuis un an et demi, plusieurs variants, certains plus virulents que la souche originale.

    Jusqu’à quel point ces variants permettent-ils d’échapper en partie aux anticorps, on n’en est pas encore sûr.

    On sait toutefois que les coronavirus, comme le SRAS-CoV-2, changent quatre fois moins rapidement que la grippe: les vaccins devraient donc conserver une relative efficacité. Et s’il s’avérait que les vaccins doivent être mis à jour, on peut s’attendre à ce que les chercheurs aient la tâche plus facile qu’avec la grippe, pour qui il existe de nombreuses souches différentes.

    Dans tous les cas, les études semblent bel et bien indiquer que le virus développe un certain degré de résistance qui pourrait lui permettre de continuer de circuler, même après qu’on aura atteint une éventuelle immunité collective, par la vaccination ou par l’infection.

    La grosse différence par rapport à la situation des deux dernières années serait que le SRAS-CoV-2 ne pourrait plus infecter autant de personnes ou se répliquer autant de fois chez chaque personne qu’il infecte, et que par conséquent, les chances de voir apparaître de nouveaux variants seraient considérablement réduites.

    Un coronavirus comme les autres?

    Quatre coronavirus (HCoV-OC43, HCoV-229E, HCoV-NL63 et HCoV-HKU 1) sont responsables d’infections respiratoires fréquentes et souvent bénignes, ainsi que de 10 à 15 % des cas de rhume.

    Les réinfections par ces quatre coronavirus courants sont probablement dues à l’évolution des virus, de nouvelles mutations leur permettant à l’occasion de déjouer nos défences immunitaires. Si l’immunité au SRAS-CoV-2 devait diminuer comme elle le fait avec ces coronavirus, alors le SRAS-CoV2 continuerait de provoquer des réinfections. Dans un scénario optimiste, la COVID-19 pourrait se transformer en un rhume récurrent et en grande partie banal.

    De plus, au cours des 20 dernières années, trois nouveaux coronavirus d’origine zoonotique ont émergé : Sars-CoV-1, Mers-CoV, et Sars-CoV-2. Les deux premiers semblent avoir été « éliminés ». Là encore, dans un scénario très optimiste, le SRAS-CoV-2 pourrait subir le même sort. Mais ses deux prédécesseurs étaient moins contagieux et n’avaient pas cette capacité qu’a le SRAS-CoV2 à se fixer sur nos cellules. Une répétition de ce scénario optimiste semble donc moins probable.

    Verdict

    Un seul virus ayant été éradiqué dans l’histoire, il est probable que le SRAS-CoV-2 soit là pour rester. Il reste toutefois une grande marge d’incertitude quant au sort final qui sera le sien: presque éliminé comme la rougeole, ou saisonnier comme la grippe?

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