Close Menu
Pieuvre.ca
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nations
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Dans les coulisses de…
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Environnement»Non, être végétalien durant l’hiver québécois n’est pas pire que manger local

    Non, être végétalien durant l’hiver québécois n’est pas pire que manger local

    0
    Par Agence Science-Presse le 28 mars 2021 Environnement

    Devenir végétalien en hiver, au Québec, représente un défi: la plupart des fruits et légumes ont voyagé sur de longues distances. Serait-ce pire pour le climat qu’un régime omnivore avec des aliments produits près de chez nous? Le Détecteur de rumeurs et Unpointcinq ont examiné la question.

    Vaut-il mieux manger local ou végétal? « C’est un défi, d’importer des produits maraîchers », rappelle l’analyste à Polytechnique Montréal Dominique Maxime, aussi chercheur au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG). « Il faut que les fruits et légumes arrivent à destination en ayant l’air d’avoir été récoltés le matin même. On doit donc les réfrigérer tout au long du transport, ce qui ajoute à la quantité de gaz à effet de serre (GES) produits. »

    Si bien que, selon une estimation parue en 2010, 40% du diesel consommé pendant le transport des aliments est alloué au système de réfrigération.

    L’étudiante Corinne Côté a comparé en 2018, dans le cadre de sa maîtrise en environnement à l’Université de Sherbrooke, l’empreinte carbone d’un régime végétalien avec celle d’un régime locavore – qui comportait des aliments produits dans un rayon de 160 km – et ce, en plein mois de janvier. Elle a donc calculé et comparé la quantité de GES associée à chaque aliment des deux menus pendant sept jours.

    Verdict : « Même si les aliments viennent de loin [ils parcourent en moyenne 4000 km], une semaine de régime végétalien en janvier produit moins de gaz à effet de serre que le menu locavore ». « Les quantités de GES émis pour une semaine de régime en fonction des recommandations du Guide alimentaire canadien étaient 13,8 % supérieures pour le régime locavore », note Corinne Côté dans son texte.

    Infographie - Manger végétal ou local

    Ces résultats rejoignent d’autres recherches qui, ces dernières années, ont elles aussi conclu que le fait de manger végétalien a moins d’impact sur le climat que de manger local.

    Même s’ils sont produits localement, certains aliments, dont le bœuf haché et le cheddar, font rapidement grimper la facture climatique. Tant et si bien que le tiers de l’empreinte carbone des locavores québécois en janvier provient de la viande et des produits laitiers.

    Les émissions de GES provenant de la viande rouge viennent majoritairement de la phase de production. Le transport, quant à lui, a peu d’effets sur les émissions totales. Selon la plus grande méta-analyse des systèmes alimentaires mondiaux à ce jour, publiée dans la revue Science en 2018, le transport représenterait moins de 1 % des émissions du bœuf. La viande joue donc un grand rôle sur l’empreinte carbone de notre assiette, qu’on l’achète au producteur du coin ou qu’elle vienne de loin.

    Ainsi, un omnivore qui devient végétarien réduit ses émissions de GES de 800 kilogrammes d’équivalent CO2. Si tous les Québécois qui ne sont pas déjà végés choisissaient de limiter leur consommation de viande et produits laitiers, ils éviteraient la production de 5,8 millions de tonnes d’équivalent CO2 en un an.

    Dans tous les cas, été comme hiver, changer son alimentation est reconnu comme étant l’une des façons les plus simples et les plus efficaces de réduire ses émissions de GES, qu’on opte pour des aliments locaux, des protéines végétales ou une combinaison des deux.

    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Encouragez Pieuvre.ca


    La Terre, une machine à purifier 42 millions de tonnes de déchets biologiques par an

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    30 novembre 2023

    Climat: doit-on craindre encore plus de pluie que prévu?

    30 novembre 2023

    Les mégots, la pollution à 26 milliards par an

    28 novembre 2023

    COP28: la promesse d’aide d’il y a 14 ans qui pèse lourd

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Image+Nations
    • RIDM
    • Cinémania
    • Dans les coulisses de…
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    4 décembre 2023

    Voitures autonomes et moralité: fini le problème du tramway

    4 décembre 2023

    Le Pixel 8, les petits plus du quotidien

    3 décembre 2023

    L’horreur cérébrale du Portrait

    3 décembre 2023

    Littérature – C’est dans la tête que ça se passe

    3 décembre 2023

    Dormir 10 000 fois par jour

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérer le consentement aux cookies
    Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Voir les préférences
    {title} {title} {title}