Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Technologie»Hyperloop: non, ce train futuriste n’est pas pour demain

    Hyperloop: non, ce train futuriste n’est pas pour demain

    0
    Par Agence Science-Presse le 3 décembre 2020 Technologie

    Voyager à bord de capsules propulsées à très grande vitesse dans des tubes sous vide? Ça pourrait être un jour possible. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, constate le Détecteur de rumeurs.

    La théorie

    Le concept est défendu depuis plusieurs années et sous diverses dénominations. La compagnie canadienne TransPod fait par exemple la promotion de véhicules qui pourraient se déplacer à plus de 1000 kilomètres à l’heure, sans friction sur les parois du tube, avec l’aide de champs électromagnétiques. Le nom « hyperloop » est attribué à la version de ce concept défendue depuis 2013 par le milliardaire Elon Musk, le controversé homme d’affaires derrière les compagnies Tesla et Space X.

    Une compagnie concurrente, Virgin Hyperloop, du milliardaire Richard Branson, a effectué le 9 novembre le premier voyage « avec passagers »: deux employés de la société californienne ont pris place dans une capsule qui, suspendue par un champ électromagnétique, a été propulsée dans un tube à très basse pression. Les cobayes ont atteint la vitesse de 172 km/h sur la piste d’essai DevLoop de l’entreprise, dans l’État du Nevada. L’expérience a duré 15 secondes et s’est déroulée sur une ligne droite de 500 mètres.

    Le déploiement de cette technologie à grande échelle, dans des conditions réelles, n’est toutefois pas pour demain: il y a au moins six bémols à considérer.

    1- La sécurité des passagers reste à prouver

    Pour relier Toronto et Montréal en moins de 45 minutes, avec des arrêts à Ottawa et à Kingston comme le promet la société canadienne Transpod, il faudrait que les capsules filent à près de 1000 km/h. En comparaison, un train à grande vitesse (TGV) progresse à environ 320 km/h. L’accélération et la décélération devront par conséquent se faire de façon progressive, pour la sécurité des passagers. Et qu’en est-il en cas de freinage d’urgence?

    Par ailleurs, les départs des capsules devront être suffisamment espacés pour permettre l’évacuation sécuritaire en cas de problème. Et la question de l’évacuation demeure floue: comment s’extirper d’un tunnel vidé de l’essentiel de son air — condition essentielle pour diminuer la résistance de l’air ?

    2- Le débit horaire est relativement faible

    Transpod parle de déplacer plusieurs centaines de passagers à l’heure. Pour ce faire, elle compte sur des capsules de 27 à 40 passagers lancées à toutes les 1 à 2 minutes. Les heures creuses de la journée seraient comblées par du transport de fret, afin de rentabiliser le système.

    Notre système « est plus proche d’un transport en commun que d’un TGV ou un avion. Il faut arrêter d’imaginer l’Hyperloop comme un […] transport de masse partant à heures fixes et transportant des centaines de voyageurs d’un point A à un point B  », a expliqué Thierry Boitier, directeur achats et approvisionnement chez TransPod, au média français Futura en 2018. « Une bonne comparaison est [plutôt] celle d’un réseau de transport en commun métropolitain, mais à l’échelle d’un pays. »

    Il répondait aux critiques formulées par François Lacôte, un expert français des TGV, qui a noté que « le débit théorique du système Hyperloop (1000 passagers par heure) est 20 fois inférieur au débit théorique du système TGV (20 000 passagers par heure) », un bilan qu’il qualifiait de « catastrophique ».

    3- Les vitesses envisagées semblent exagérées

    Les vitesses évoquées par les divers groupes travaillant sur l’Hyperloop sont théoriques. Elles se basent sur l’hypothèse d’un tracé pratiquement rectiligne, c’est-à-dire de voies dénuées de virages prononcés. Il en va du confort des passagers à l’intérieur des capsules : à près de 1000 km/h — c’est pratiquement la vitesse du son — il faut prévoir des courbures longues de centaines de kilomètres pour rendre tolérable l’effet centrifuge. La logique est la même pour les pentes.

    4- Des défis d’aménagement

    Ces exigences posent de sérieux défis techniques pour l’aménagement des lignes d’Hyperloop. Il faudrait en effet privilégier des tracés linéaires, dénués d’obstacles naturels et humains. Un problème, dans les centres urbains. Certes, il serait possible de réduire les vitesses moyennes sur les différents segments du trajet. Mais du coup, les prévisions quant aux temps de déplacement – Toronto-Montréal en moins de 45 minutes – devraient être revues à la hausse.

    Contrairement à la concurrence, TransPod ne dispose toujours pas de piste d’essai à son quartier général, en France.

    5- Déployer la technologie serait très coûteux

    En 2013, Elon Musk estimait les coûts de construction des infrastructures (tubes, ponts, tunnels, achat des terrains…) à environ 19 millions de dollars par kilomètre, pour un trajet de 500 km entre Los Angeles et San Francisco. Cela représentait alors un coût moindre que celui du TGV.

    Depuis, les estimations n’ont cessé de gonfler. En 2016, le magazine américain Forbes mettait la main sur des documents internes de Virgin Hyperloop qui estimaient les coûts de diverses liaisons à plusieurs dizaines de millions de dollars par kilomètre, voire à plus de 100 millions par kilomètre. Une étude préliminaire de faisabilité de l’Hyperloop au Canada réalisée par Transports Canada concluait, en août dernier, qu’il en coûterait 56 millions par kilomètre pour un tracé entre Calgary et Edmonton.

    6- Une vieille idée qui met du temps à aboutir

    L’Hyperloop peut sembler futuriste. Or, c’est dans les faits une remise au goût du jour de vieux concepts qui utilisent des technologies préexistantes, comme le transport par tube pneumatique. Le magazine The Economist reprochait en 2013 à Elon Musk d’avoir essentiellement repris l’idée de « train sous vide » développée par l’ingénieur et physicien américain Robert H. Goddard au début des années 1900. Les écrits de Goddard, dans lesquels il décrivait un système capable de couvrir des trajets à grande vitesse en s’affranchissant des frottements de l’air et de ceux entre roues et rails, ont d’ailleurs inspiré plusieurs auteurs de science-fiction au cours du 20e siècle, comme le Polonais Stanislaw Lem.

    Diverses entreprises ont travaillé à leur propre version de systèmes de transport à grande vitesse, récupérant en tout ou en partie ces idées. La société helvète Swissmetro a même planché sur l’idée d’un train à sustentation magnétique circulant dans un tunnel à pression d’air très réduite, avant de l’abandonner pour cause de non-faisabilité. De fait, un seul de ces projets a véritablement vu le jour: le Maglev (acronyme de Magnetic Levitation), un train à sustentation magnétique d’invention japonaise. Après 40 ans de recherches, il ne dessert toutefois que six lignes dans le monde, dont une seule commerciale qui relie, en Chine, l’aéroport Pudong au centre-ville de Shanghaï, sur 35 km, à une vitesse moyenne de 250 km/h.

    Abonnez-vous à l’infolettre!


    Druide informatique va de l’avant avec Andidote+

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    6 mai 2025

    L’IA raisonne-t-elle aussi mal que les humains?

    1 mai 2025

    Face à des étudiants, ChatGPT a encore des croûtes à manger

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    8 mai 2025

    Une immigration encore importante, au Québec, mais une fécondité au plus bas

    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!