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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»The Goldfinch: l’œuvre au noir
    Image tirée du film

    The Goldfinch: l’œuvre au noir

    1
    Par Patrick Robert le 3 décembre 2019 Cinéma / Télévision

    Si The Goldfinch, le troisième roman de Donna Tartt, a remporté plusieurs prix à sa sortie (dont le Pullitzer), l’adaptation cinématographique de John Crowley disponible dès aujourd’hui en 4K, Blu-ray et DVD ne risque malheureusement pas de se démarquer autant.

    Alors qu’il n’avait que 13 ans, lors d’une visite au Metropolitan Museum de New York, Theodore Decker s’est retrouvé au beau milieu d’un attentat terroriste. En plus de souffler une partie du bâtiment, l’explosion fit de nombreuses victimes, dont sa mère, qui mourut sur le coup. Dans le chaos suivant la déflagration, un vieil antiquaire à l’agonie le supplia de sauver une peinture des flammes, un chef-d’œuvre intitulé Le Chardonneret, du peintre hollandais Carel Fabritius, mais encore sonné et sans trop savoir pourquoi, Theo mît plutôt la toile dans un sac, et l’emporta avec lui sans que personne ne s’en aperçoive. Le jeune homme est loin de se douter que ce simple geste s’avèrera lourd de conséquences, et le vol de ce tableau représentant un oiseau enchaîné à sa mangeoire finira par marquer tout le reste de son existence.

    La pochette du boîtier

    On ne peut certainement pas reprocher à The Goldfinch de manquer de fidélité au roman de Donna Tartt. Bien sûr, le réalisateur abrège certains passages de cette brique de près de 800 pages (ce qui donne quand même un film fleuve de 2h30), mais il fait par contre un drôle de choix scénaristique, en plaçant les scènes dans un tout autre ordre et en ne présentant que beaucoup plus tard l’explosion au musée, qui fournit pourtant tout le contexte de l’intrigue. Cette approche crée de la confusion, et pour ceux et celles qui n’ont pas lu le livre dont le long-métrage s’inspire, il est assez difficile de saisir ce qui se passe de prime abord, comme si on était arrivé un bon vingt minutes après le début de la projection.

    Visuellement, The Goldfinch est un très beau film. Il faut dire que le réalisateur John Crowley a réussi à mettre la main sur Roger Deakins, un directeur photo légendaire ayant travaillé avec les frères Coen, Sam Mendez ou Denis Villeneuve, et ce dernier produit encore une fois des images léchées, qui capturent à merveille l’esprit dickensien derrière cette œuvre de Donna Tartt. Malheureusement, il faut davantage qu’une belle cinématographie pour réussir un long-métrage, et comptant une quantité non négligeable de têtes parlantes dans des décors joliment filmés, le résultat est une œuvre verbeuse, un peu prétentieuse, et beaucoup trop longue.

    Image tirée du film

    Malgré l’impressionnante brochette de têtes d’affiche dans The Goldfinch, la performance la plus convaincante (et la plus touchante) du film reste celle de Oakes Fegley, qui incarne la jeune version de Theodore Decker et qui, malgré son âge, possède un talent d’acteur manifeste. Une fois de plus, Nicole Kidman interprète une bourgeoise froide et distante. Habituellement d’une classe irréprochable, Sarah Paulson étonne dans la peau d’une femme vulgaire, et on apprécie beaucoup le jeu, très différent, de Finn Wolfhard (Stranger Things) dans le rôle d’un adolescent ukrainien. La distribution compte également des vétérans comme Luke Wilson, Jeffrey Wright ou Denis O’Hare, quoique ces derniers, probablement sacrifiés au montage, ne disposent pas de beaucoup de temps à l’écran.

    L’édition haute définition de The Goldfinch contient le film sur disque Blu-ray, ainsi qu’un code pour télécharger une copie numérique. En plus de douze scènes retirées du montage, le matériel supplémentaire propose une revuette assez substantielle où le réalisateur évoque son amour pour le roman et où les comédiens principaux parlent des personnages qu’ils interprètent. On compte aussi un court documentaire révélant l‘histoire fort intéressante de l’artiste hollandais Carel Fabritius et de la fameuse toile ayant donné son nom au roman de Donna Tartt (et au film).

    Il ne manquait vraiment pas grand chose pour que The Goldfinch soit un film réussi, mais malheureusement, cette adaptation cinématographique sacrifiant la clarté au profit du style plaira principalement à ceux et celles qui ont déjà lu le roman de Donna Tartt.

    6/10

    The Goldfinch

    Réalisation : John Crowley

    Scénario : Peter Straughan (d’après le roman de Donna Tartt)

    Avec : Oakes Fegley, Ansel Elgort, Nicole Kidman, Jeffrey Wright, Luke Wilson, Sarah Paulson et Finn Wolfhard

    Durée : 149 minutes

    Format : Blu-ray (+ copie numérique)

    Langue : Anglais, français, espagnol et portugais


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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

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    1. Pingback: Critique The Goldfinch - Patrick Robert

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