Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»À la une»Facebook, Amazon et Google: je t’aime, moi non plus

    Facebook, Amazon et Google: je t’aime, moi non plus

    2
    Par Hugo Prévost le 31 janvier 2018 À la une, Technologie

    C’est un fait, au Canada comme ailleurs, les grands noms de l’univers numérique, les Facebook, Google, Amazon, Apple et Microsoft de ce monde – GAFAM pour les intimes -, continuent de consolider leur importance et leur force en ligne. Selon la plus récente édition du Rapport sur les tendances du Fonds des médias du Canada, toutefois, les consommateurs sont de plus en plus à la recherche d’alternatives viables.

    « La technologie est-elle une alliée ou une ennemie dont il faut craindre les conséquences? » La phrase n’est pas extraite d’un ouvrage de science-fiction, mais plutôt du document intitulé Le choc du présent, publié mercredi par le Fonds. Fausses nouvelles, algorithmes en folie, limites bien réelles des empires du numérique… le rapport répète tout haut ce que bien des personnes pensent tout bas: la technologie n’a pas réponse à tout, et devant une absence souvent criante de législations appropriées, les grandes entreprises ont toute la latitude pour agir comme bon leur semble, quitte à se tromper, voire à mettre en danger la vie démocratique et le filet social.

    Dans cette époque du tout au numérique, certaines tendances étonnent quelque peu. D’abord, si la popularité des téléphones intelligents, tablettes numériques et autres téléviseurs connectés continue de croître au pays, le Canadien moyen continue de consacrer un peu moins de 30 heures par semaine à l’écoute de la télévision traditionnelle, contre une vingtaine d’heures passées en ligne.

    De cela découle un marché évalué à 17,9 milliards de dollars pour l’univers de la télévision, contre 3,7 milliards pour les jeux vidéo, ou encore 255 millions pour le cinéma.

    Impossible, toutefois de se méprendre sur l’importance du web, du moins chez les annonceurs. Sur un graphique, les tendances des dépenses publicitaires sont claires: si l’argent consacré à la pub à la télévision traditionnelle est en légère baisse, avec 3,1 milliards de dollars dépensés en 2016, sur le web, le montant atteint presque le double, avec 5,4 milliards pour la même année.

    Et pourtant, malgré tout cet argent et cet intérêt marqué des producteurs et des distributeurs de contenus pour les déclinaisons numériques – et surtout le temps passé sur un appareil ou un autre, grande source de revenus publicitaires -, des gens comme Netflix semblent voir leur progression plafonner. Au pays, c’est environ la moitié des ménages qui sont abonnés à l’entreprise américaine de diffusion de films et téléséries en ligne. Et la différence entre les anglophones et les francophones est frappante: si plus de 50% des anglophones sont abonnés, moins de 30% des francophones ont dit oui à la compagnie qui dépense des milliards en contenus originaux chaque année.

    Le retour d’un média jamais vraiment parti

    Ensuite, la baladodiffusion, ce qui est grossièrement le transfert de la radio traditionnelle vers des plateformes numériques, continue de gagner des adeptes, entre autres avec l’apparition de séries telles que Serial, qui ont connu un très grand succès aux États-Unis, mais également au Canada et ailleurs dans le monde.

    Le phénomène ne date pas d’hier, mais l’écoute de telles émissions audio est passée, aux États-Unis, de 12 heures et huit minutes par semaine en 2016 à 14 heures et 39 minutes en 2017. Au Canada, la croissance se décline plutôt sous la forme d’une progression de cinq heures d’écoute hebdomadaire en 2015 à un peu plus de six heures en 2017.

    Surprenante, cette tendance? Pas tant que ça, explique le rapport du Fonds des médias du Canada, qui rappelle que les gens consacrent toujours davantage de temps à l’écoute de la radio, pendant une journée, qu’à la navigation sur les réseaux sociaux.

    Repenser la publicité

    Dans cet univers qui poursuit sa lente mutation, la question de la pertinence de la publicité se pose. Le modèle actuel demeure pertinent, lit-on dans le rapport, mais les structures existantes ont été vivement prises à partie, plus particulièrement sur Facebook, où des gens mal intentionnés ont profité des méthodes peu exigeantes du géant pour faire la promotion de fausses nouvelles, de contenus extrémistes, ou encore de points de vue destinés à alimenter la confusion et la colère sociale.

    Facebook, d’ailleurs, forme avec Google un quasi-duopole en matière de revenus publicitaires en ligne, les deux compagnies accaparant environ les trois quarts de l’argent placé en publicité numérique. Au total, note le Canadian Media Concentration Research Project, « les dix plus grandes sociétés d’internet obtiennent 87% des revenus totaux, comparativement à 77% en 2009 ». Une situation qui, bien logiquement, en préoccupe plus d’un.

    Il faut changer le modèle, soit. Mais le changer pour quoi? Le modèle par abonnements pour des contenus journalistiques, par exemple, fait peu à peu son chemin, mais il s’agit uniquement d’un très timide retour du balancier pour des médias exsangues après 20 ans de pertes de revenus au profit du web. Et pour les autres, il y aurait peut-être la chaîne de bloc, blockchain de son nom anglophone, la technologie derrière le bitcoin. Un bictoin qui, faut-il le rappeler, a provoqué une bulle spéculative, et dont la valeur particulièrement incertaine semble surtout ouvrir la porte à de la fraude et à des arnaques financières, bien loin des services et produits encadrés par les autorités réglementaires existantes.

    Poursuivre la marche vers l’avant

    Malgré toutes ces réserves, le rapport est formel: il sera particulièrement difficile, voire impossible, de revenir en arrière. Intelligence artificielle, algorithmes, place encore plus grande réservée à l’informatique, au numérique… L’avenir semble appartenir aux zéros et aux uns.

    Ce que le Fonds des médias du Canada entrevoit, c’est un monde comportant davantage de garde-fous, mais où les créateurs de contenus disposeront de davantage d’options pour laisser libre-cours à leurs envies artistiques, d’abord, mais où ils auront aussi plus de choix pour tenter de gagner correctement leur vie.

    Il suffit, soutient-on, de continuer de garder l’esprit ouvert et de se montrer critique des initiatives, qu’elles soient nouvelles ou déjà existantes.


    En complément:

    Le HuffPost met fin aux contributions bénévoles

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    6 mai 2025

    L’IA raisonne-t-elle aussi mal que les humains?

    1 mai 2025

    Face à des étudiants, ChatGPT a encore des croûtes à manger

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • X (Twitter)

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    2 commentaires

    1. Pingback: Des ex-employés de Facebook et Google lancent une campagne contre la techno-dépendance

    2. Pingback: Taxes contre Apple, Facebook, Amazon et Google: plus près de 2% que de 6%

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections fédérales 2025
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    7 mai 2025

    Travail: place aux nomades numériques

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!