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    L’abattage halal, plus douloureux pour l’animal? Pas tout à fait…

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    Par Agence Science-Presse le 17 mars 2017 Société

    Agence Science-Presse

    L’abattage rituel halal est loin de faire l’unanimité. L’argument le plus souvent avancé par ses détracteurs est celui de la cruauté. Selon eux, il serait plus souffrant pour la bête que l’abattage traditionnel. Or, ce n’est pas nécessairement le cas, du moins quand c’est bien fait.

    Au cœur du débat se trouve le refus, par une majeure partie des adeptes de l’abattage halal, que l’animal puisse être insensibilisé (ou étourdi) avant d’être abattu, comme c’est le cas pour l’abattage standard. Toute la question de la souffrance animale se cristallise donc dans le laps de temps écoulé entre l’abattage et la perte de conscience de l’animal.

    Une douleur scientifiquement documentée

    En 2009, une série d’études menées par des scientifiques de l’Université de Massey, en Nouvelle-Zélande, a cherché à mesurer la douleur ressentie chez des veaux durant cet intervalle entre l’abattage et la perte de conscience. Cette recherche — citée ici par le New Scientist — a permis de mesurer par encéphalogrammes les signaux cérébraux associés à la douleur chez les veaux soumis à une incision du cou, selon qu’ils aient été étourdis au préalable ou non. Chez les veaux non insensibilisés et soumis à une incision conforme à l’abattage rituel musulman et juif, les chercheurs ont relevé des signaux de douleur d’une durée pouvant aller jusqu’à deux minutes suivant la coupe.

    Ces travaux ont également démontré que la douleur alors enregistrée provenait de l’incision des nerfs du cou et non de la saignée, mettant en évidence que les nerfs sectionnés continuent de transmettre des signaux de douleur jusqu’au décès de l’animal. Au contraire, en procédant à l’insensibilisation des animaux cinq secondes après l’incision, les chercheurs se sont aperçus que les signaux de douleur disparaissaient immédiatement.

    Dans une étude comparative des différents types d’abattages publiée en février 2010, un consortium de vétérinaires européens, Dialrel, abonde dans le même sens. Parmi leurs conclusions, les auteurs relèvent l’existence d’une forte probabilité que l’animal ressente de la douleur lorsqu’il est égorgé sans insensibilisation préalable, car l’entaille vient toucher des tissus très bien desservis en nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur.

    Au terme de cette étude, les auteurs soulignent que l’abattage sans étourdissement est celui qui contrevient le plus au bien-être de l’animal.

    Une question qui divise

    Cependant, certains défendent l’idée qu’un abattage rituel, sans étourdissement, réalisé de main d’expert, sans délai et dans des conditions optimales, s’attelant à éviter tout stress, agonie ou manipulation éprouvante à l’animal — depuis sa contention jusqu’à sa perte de conscience — peut être tout aussi acceptable que l’abattage standard. C’est le cas du professeur américain en sciences des aliments, Joe Regenstein, de l’Université Cornell. Dans une entrevue au quotidien La Presse en 2012, à l’occasion de son passage dans la métropole pour participer au colloque Le halal dans tous ses états, cet expert du halal et du casher déclarait que « s’il est bien fait, l’abattage rituel n’est pas inhumain ».

    Toutefois, poursuivait-il, les communautés — tant juives que musulmanes — ne font pas toujours l’abattage correctement. Le bien-être des animaux abattus religieusement doit être amélioré, en respect des règles religieuses, estime le professeur. Et c’est possible : Temple Gradin, professeure à l’Université du Colorado connue pour ses travaux sur le bien-être animal, a visité un bon abattoir religieux, où les animaux s’effondrent — signe visible de leur perte de connaissance — en moyenne 17 secondes après l’égorgement. Le délai le plus long y était de 33 secondes », disait-elle également en 2012 dans La Presse.

    C’est également le point de vue de Nicolas Pépin, coordonnateur du contrôle de la qualité d’un abattoir québécois, dont 30 à 40 % de l’abattage total est halal. Si dans cet abattoir, les agneaux ne sont pas insensibilisés avant d’être égorgés comme le veut le rite musulman, la procédure est toutefois bien encadrée par les règles de l’Agence canadienne de l’inspection des aliments, assure-t-il. « L’agneau doit perdre conscience en dedans de 10 secondes. Si ce n’est pas le cas, on doit l’insensibiliser à l’aide d’un percuteur », explique M. Pépin, en soulignant qu’un vétérinaire et des agents qualifiés à l’inspection sont toujours sur place pour s’assurer de la bonne marche des événements. Dans ces conditions, M. Pépin estime que l’abattage rituel ne cause pas plus de souffrance à l’animal que l’abattage traditionnel.

    À l’instar de la législation canadienne et de celle de la majorité des pays occidentaux, le Québec n’interdit pas l’abattage rituel halal ni n’oblige à l’insensibilisation préalable des animaux qui en font l’objet. Il encadre la pratique par une loi propre depuis décembre 2015.

    Sollicité pour une entrevue, le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec a reporté à plusieurs reprises notre demande pour finalement ne pas y donner suite. Pour toute réponse à notre requête d’information concernant ses directives et réglementations en matière d’abattage rituel halal, nous avons été référés à ce petit guide que le ministère avait produit l’automne dernier en prévision de la fête musulmane de l’Aïd-El-Kébir, au cours de laquelle des moutons sont sacrifiés. Ce document ne mentionne aucune obligation d’insensibiliser l’animal avant l’abattage rituel. On peut y lire : « L’animal doit être immobilisé sans lui causer de souffrance, à l’aide d’un dispositif qui l’empêche de faire tout mouvement, et ce, dans le but de procéder à la saignée adéquatement ; l’animal doit être abattu au moyen d’un sectionnement rapide, complet et simultané des jugulaires et des carotides en un seul coup de couteau, le but étant qu’il perde immédiatement connaissance. »

    L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l’abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l’animal. « Lors de l’abattage traditionnel, l’animal est étourdi avant l’abattage et est entièrement inconscient. L’animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape. On considère que, lors de l’abattage rituel, la vitesse et la précision du sectionnement infligent très peu de douleur, voire aucune », a indiqué par courriel Tammy Jarbeau, agente principale des relations avec les médias de l’ACIA, en rappelant que, quel que soit le type d’abattage utilisé, l’ACIA « ne tolère pas le traitement cruel des animaux, y compris la douleur ou la souffrance inutile infligée ».

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