Browsing: Danse

Majestueux, intense et admirable, la superbe œuvre musicale composée par Carl Orff en 1936 – les fameux Carmina Burana – est à l’affiche pour ouvrir la saison des Grands Ballets à la salle Wilfrid-Pelletier à Montréal. Nul doute que le public aura été enchanté, aussi bien par la qualité artistique de ses 40 danseurs sur scène que par les 70 musiciens de l’Orchestre des Grands Ballets et son chœur de 40 chanteurs dont 3 solistes exceptionnels. Le spectacle est majestueux tant du point de vue musical que dansé.

Danièle Desnoyers et sa compagnie Le Carré des Lombes, créée en 1989, présente un spectacle de danse contemporaine saisissant à l’édifice Wilder, dans le cadre du Festival TransAmériques. Unfold / 7 perspectives est la performance de sept danseurs (quatre hommes et trois femmes) qui évoluent dans un espace très vaste avec, comme accessoires, de grandes tables basses qui « dansent » en même temps que les artistes.

Daina Ashbee est une femme occupée. La chorégraphe et interprète cumule les prix, les spectacles et les créations. Son spectacle Pour, présenté à l’Agora de la danse jusqu’au 3 mai, revient à Montréal, trois ans après une première présentation à La Chapelle. Rencontre avec la créatrice.

Ivan Cavallari, le nouveau directeur artistique des Grands Ballets, a pu donner libre cours à son irréductible prédilection pour le ballet romantique en s’attaquant à non pas un, mais deux monuments du répertoire classique au cours de cette remarquable saison 2018-2019. Car si c’est la fragile Giselle qui est sur toutes les tribunes du printemps, rappelons que c’était, cet hiver, le fougueux Lac des cygnes qui avait conquis les montréalais amateurs du sixième art.

Crystal Pite et Jonathon Young se sont de nouveau associés pour Revisor, un spectacle alliant danse contemporaine et théâtre d’après Gogol, dans le cadre de Danse Danse au théâtre Maisonneuve à Montréal. Le résultat est époustouflant. Avec Revisor, le public bénéficie non seulement du meilleur de la danse contemporaine et du théâtre, mais également de l’humour produit non seulement par l’absurde du propos mais aussi et surtout par l’outrance de la gestuelle des corps qui remet au goût du jour le mouvement expressionniste en art.

Deux univers aquatiques et un brin futuristes nous attendaient la semaine dernière à l’espace danse de l’édifice Wilder. Présenté par Tangente, le programme double opposant la pièce Look de Bailey Eng à Breach d’Alexandre Morin navigue dans les eaux troubles d’un monde où l’urgence d’agir se fait sentir.

Who We Are in the Dark, le titre du spectacle de la compagnie Peggy Baker Dance Projects, proposé dans le cadre de Danse Danse au Théâtre Maisonneuve, peut s’entendre de bien des manières: côté sombre ou caché de l’être humain, inconscient qui se manifeste au cours de ses rêves, mais aussi ses peurs, ses manques, ses fragilités voire peut-être sa lumière cachée, son besoin et sa capacité d’aimer…

Entre danse et performance, c’est avec le corps que s’exprime Jan Martens, le sien ou celui d’autres artistes pour lesquels il conçoit ses spectacles. Pour trois soirs seulement, l’Usine C présente un double programme: BIS, un solo ou presque, conçu pour la danseuse Truus Bronkhorst, et Ode to the Attempt où le chorégraphe se met en scène lui-même.