Dans Rosemont–La-Petite-Patrie, « cela fait un peu le château fort des progressistes de la gauche, cela fait un peu l’irréductible Gaulois, c’est vrai ».
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Au lendemain d’élections fédérales menées sans enthousiasme et sans vrais enjeux, les Canadiens se réveillent non pas avec la gueule de bois, mais avec le sentiment d’avoir un peu perdu leur temps.
À 10 jours de la date du scrutin, impossible de déterminer le vainqueur de ce qui est maintenant une course à deux au pays, et à trois au Québec.
En précipitant le pays en élections, Justin Trudeau ne pourrait risquer, au pire, que de se retrouver à nouveau à la tête d’un gouvernement minoritaire.
La 43e campagne électorale fédérale canadienne aura débuté avec des attaques partisanes… et aura pris fin avec des attaques partisanes. Alors que 27 millions de Canadiens sont appelés à s’exprimer, lundi 21 octobre, les deux principaux partis en lice pour former le gouvernement, le Parti libéral (PLC) et le Parti conservateur (PCC), sont nez à nez dans les intentions de vote, après avoir consacré une bonne partie des 41 derniers jours à s’attaquer mutuellement.
Jamais, dans l’histoire des campagnes électorales canadiennes, n’a-t-il autant été question d’environnement. Sans être l’ultime priorité des principaux partis politiques, aucun parti ne peut aujourd’hui se permettre de faire l’impasse sur la question climatique. Tour d’horizon des propositions des principaux partis en la matière.
Le rituel est réglé comme du papier à musique: mercredi avant-midi, le premier ministre Justin Trudeau quittera sa résidence officielle, et marchera pendant quelques minutes pour arriver à Rideau Hall, là où il demandera à la gouverneure générale Julie Payette de dissoudre la Chambre des communes, ce qui ouvrira la voie à 40 jours de campagne. Rendez-vous le 21 octobre pour les 43e élections générales du Canada.