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Browsing: vérification
Les processus de vérification des faits auraient des impacts à « long terme » sur les lecteurs, téléspectateurs et autres témoins, affirment des chercheurs.
Un rapport du Vérificateur général du Canada concluait en avril que Santé Canada n’avait « pas permis de garantir l’innocuité et l’efficacité » des produits de santé naturels. Un résultat qui n’étonne pas quand on connait le processus et les critères d’approbation. Le Détecteur de rumeurs explique.
Un groupe antivaccins a déposé une poursuite contre des organismes qui vérifient les faits, alléguant que ceux-ci donnent l’impression qu’il est peu crédible.
La semaine dernière, on pouvait trouver, grâce à Google, quelque 200 textes de vérification des faits sur le coronavirus, publiés en 15 langues par divers médias à travers le monde. Mais Google n’arrivait pas à faire ressortir ces vérifications très haut dans les résultats de recherches.
On s’inquiète beaucoup des revues « prédatrices », celles qui publient n’importe quelle recherche pourvu que l’auteur paye. Mais il y a un bémol: 60% des articles n’auraient jamais été cités par qui que ce soit.
Lorsqu’il est question de « véritables » fausses nouvelles, soit le genre de désinformation publiée par la Russie lors des élections présidentielles américaines de 2016, « devenir viral » n’est pas qu’une métaphore.
L’impact des initiatives de vérification des faits commence à se préciser. Plutôt que de mesurer cet impact par l’équation irréaliste « ces individus croyaient à cette fausseté et ils n’y croient plus », le changement qu’apporte un texte ou une vidéo de vérification peut se situer sur deux axes: l’audience rejointe et les individus ou les institutions qui doivent se justifier d’avoir diffusé une fausseté.
Pour la minorité de journalistes qui sont impliqués à temps plein dans la lutte aux fausses nouvelles — comme la rubrique du Détecteur de rumeurs — il y en a une majorité pour qui cet univers reste obscur: seulement 15% estiment être adéquatement préparés à en parler, et plus de la moitié considère même que la façon de couvrir la désinformation pourrait être « nuisible » — du moins, la façon dont elle est couverte dans leur média.
Une annonce pour le moins spectaculaire — un traitement pour le cancer dès 2020 — a attiré l’attention des médias il y a deux semaines, avant d’être rapidement déboulonnée.