Alors que la liste des climatosceptiques au sein du futur gouvernement Trump ne cesse de s’allonger, la première personne nommée à un poste de haut niveau qui a clairement admis la réalité du réchauffement climatique se trouve à être le président de… la pétrolière Exxon.
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Les groupes environnementaux américains se préparent au pire. Ont-ils raison de s’inquiéter? D’un côté, Trump leur a donné toutes les raisons d’avoir peur de lui. De l’autre, il n’est pas encore président que le rétropédalage semble avoir commencé.
Depuis quelques jours, un inquiétant graphique circule sur les réseaux sociaux: il montrerait les glaces de l’Arctique qui, au lieu de regagner du terrain en ce début d’hiver, seraient en train d’en perdre.
Sur les dossiers scientifiques, on sait déjà que Donald Trump est climatosceptique et que les défenseurs de l’assurance-maladie d’Obama craignent pour sa survie. Quoi d’autre?
Pendant que les Haïtiens n’en finissent pas de compter leurs morts, les Américains poussent un soupir de soulagement: les dégâts de l’ouragan Matthew seront « seulement » de quelques milliards de dollars. Mais ce n’est que partie remise pour les assureurs… et pour l’industrie pétrolière, le jour où elle sera frappée de plein fouet.
Vu de l’étranger, l’antagonisme des politiciens de Washington sur les changements climatiques semble absolu: les démocrates veulent agir, les républicains en nient l’existence. Pourtant, au niveau local, la réalité est tout autre : sur la côte Atlantique par exemple, les deux camps tirent la sonnette d’alarme.
Si Nicolas Sarkozy était candidat à la présidence des États-Unis plutôt qu’à celle de la France, sa position sur le climat serait-elle celle des démocrates, prêts à passer à l’action, ou des républicains, climatosceptiques? Cela dépend de… l’année où on lui pose la question.
Si l’équipe de Donald Trump espérait lui faire gagner des votes en répondant au questionnaire sur la science, elle n’y a pas mis beaucoup d’efforts. Les réponses soumises par le candidat républicain se distinguent d’abord de celles d’Hillary Clinton par… leur brièveté.
Notre époque du « toutes les opinions se valent », ajoutée à l’influence politique de la droite religieuse, complétée par la très efficace désinformation scientifique menée par des industries, comme celle du pétrole… Avec ces trois facteurs, il faut se garder de croire qu’en passant de Bush à Obama ou de Harper à Trudeau, la société nord-américaine a fermé la porte à la guerre contre la science.
La maladie de Lyme progresse doucement au Québec. Pourtant, cette infection transmise par la tique fait beaucoup parler d’elle, ici comme ailleurs. Le Québec et le Canada, plus récemment, se sont dotés d’un programme de surveillance de la maladie, présente dans la moitié des États américains. En France, la polémique autour de cette affection a poussé récemment le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, à joindre sa voix à celles des malades français pour réclamer une « politique cohérente » sur la maladie.