Si le web et les médias plus « modernes », comme la télévision, accaparent l’attention et bien souvent les moyens, la vénérable radio n’a pas dit son dernier mot. Et ici, comme de l’autre côté de l’Atlantique, de jeunes passionnés s’affairent à constamment réinventer le journalisme parlé.
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Quelle est la principale raison pour laquelle nous croyons à des fausses nouvelles? En gros, parce qu’on est paresseux.
On oublie trop souvent que l’information n’est pas limitée aux grandes villes. Au Québec, on retrouve l’expression « Montréalisation de l’information », soit le fait de centraliser le traitement de l’actualité autour de la métropole. Et pourtant, il s’en passe des choses, au-delà des ponts! Le journalisme peut même y prendre une couleur différente, à la fois plus simple et plus complexe.
Il se bat contre les fausses nouvelles. Il arpente les coins les plus sombres du web pour démentir les conspirations les plus folles. Chroniqueur spécialisé à Radio-Canada, Jeff Yates a une description de tâche inusitée: pourfendre l’hydre des fakes news.
Quel est l’impact des initiatives de vérification des faits qui se sont multipliées ces dernières années, incluant le Détecteur de rumeurs? Comment éviter que ces efforts ne prêchent qu’aux convertis?
Le mouvement international des médias vérificateurs de faits, dans lequel s’inscrit le Détecteur de rumeurs, n’est pas la seule chose qui, dans le contexte de la crise des fausses nouvelles, a continué de grossir depuis l’an dernier. « Ces jours-ci, on a l’impression que tout le monde veut organiser son congrès » sur la désinformation, ironisait Alexios Mantzarlis mercredi dernier, en ouvrant le cinquième congrès mondial Global Fact.
Pendant deux ans, il a accompagné le réveil des auditeurs de la station de radio CKIA, à Québec. Mais pour Mickaël Bergeron, le travail journaliste est plus vaste que cette simple description: vétéran des médias, il a tenté sa chance dans plusieurs domaines – et plusieurs endroits -, et continue de faire sa marque dans la capitale et en ligne.
Comprendre le monde pour mieux l’expliquer: voilà un peu comment il serait possible de décrire le travail des journalistes vulgarisateurs. Pour Marianne Désautels-Marissal, le journalisme lui a permis de s’adonner à sa passion pour la science et d’en dévoiler les merveilles au grand public.
Quand un journal local disparaît, les finances de la municipalité ont ensuite tendance à être dans le rouge: c’est la conclusion d’un groupe de trois chercheurs pour qui les gouvernements supérieurs auraient intérêt à s’inquiéter de la crise des médias, s’ils se soucient vraiment de la bonne gestion des finances locales.
Couvrir l’actualité d’ici, c’est bien. Couvrir l’actualité d’ailleurs, c’est mieux? Spécialiste de l’histoire et de l’actualité américaines, Richard Hétu, correspondant installé à New York pour le journal La Presse, en a vu de toutes les couleurs depuis le début de son mandat pour le quotidien de la rue Saint-Jacques, il y a bientôt un quart de siècle.