Il existe des vaccins pour la volaille contre le H5N1, mais dans une note publiée le 8 janvier, le département de l’Agriculture rappelait qu’aucun ne peut garantir une efficacité satisfaisante contre la souche du H5N1 qui sévit actuellement dans les élevages.
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« La réalité, c’est que vous faites des choix sur ce que vous consommez [comme informations] et aussi ce que vous amplifiez. »
La possibilité d’une mutation facilitant la contamination des humains renforce la nécessité, en 2025, d’un dépistage systématique dans les élevages bovins, une chose qui, en 2024, est demeurée théorique.
Depuis ce printemps, 52 travailleurs agricoles aux États-Unis ont été diagnostiqués comme ayant été infectés par ce virus H5N1, en raison d’une exposition à de la volaille ou à des vaches infectées.
Pour autant qu’on puisse en juger avec ces données partielles, les humains infectés dans les fermes l’auraient tous été par un contact direct avec des vaches ou de la volaille: autrement dit, le virus, bien qu’il soit capable de se transmettre d’une vache à un humain, n’aurait pas encore acquis la capacité de se transmettre d’un humain à l’autre.
En date du 1er octobre, le nombre d’élevages qui ont rapporté des éclosions de cette maladie, depuis le printemps dernier, s’élève à 243 dans 14 États (le Missouri n’est pas officiellement sur la liste). On compte une quarantaine de ces élevages en Californie et 29 au Michigan. Aucun cas n’a été rapporté du côté canadien.
Une autre hypothèse pour expliquer la réduction des infections respiratoires pendant la pandémie serait la « compétition » entre les différents virus.
Quel que soit le niveau réel de risque pour les humains, l’élevage du vison pourrait en payer le prix : déjà critiqué depuis longtemps par les défenseurs des droits des animaux, il risque à présent de se retrouver avec un argument de plus chez ceux qui réclament son abolition.
Chute de ponte, diarrhées, hémorragies et morts subites : les symptômes varient suivant les espèces. Des cas asymptomatiques sont aussi fréquents chez les canards.
Pour les uns, Bill Gates a prédit la pandémie, ce qui prouve qu’il nous cache quelque chose. Pour les autres, personne n’aurait pu prévoir une crise sanitaire de cette ampleur. Le Détecteur de rumeurs explique pourquoi les deux affirmations sont fausses.