Parmi les 2000 vidéos produites depuis près d’un an: plusieurs qui adoptent le point de vue russe dans la guerre en Ukraine, plusieurs favorables à Donald Trump. Et des thèmes récurrents: le racisme envers les Blancs, l’immigration illégale aux États-Unis.
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Dès février 2017, le magazine Quartz écrivait à quel point le « galop de Gish » avantageait le nouveau locataire de la Maison-Blanche: « les débats télévisés, les discussions à la radio et les émissions de donneurs d’opinions, sont l’habitat naturel du galop de Gish. Parce que les parleurs charismatiques peuvent rendre les faussetés divertissantes, tandis que les réfutations prudentes sont les choses les plus ennuyantes qui soient. »
Selon une politologue de l’Université Duke, les sondages aux résultats sensationnalistes minent l’image que la société se fait d’elle-même et peuvent même remettre en question la capacité d’une population à faire des choix sensés ou à choisir un gouvernement adéquat.
« Réduire le partage d’une théorie du complot au début, rien que par quelques points de pourcentage, peut être suffisant pour détourner une cascade. »
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Il se bat contre les fausses nouvelles. Il arpente les coins les plus sombres du web pour démentir les conspirations les plus folles. Chroniqueur spécialisé à Radio-Canada, Jeff Yates a une description de tâche inusitée: pourfendre l’hydre des fakes news.
Le dédain pour les faits dans la société américaine n’a pas seulement un impact sur le débat démocratique, il génère aussi des coûts économiques importants.
Tandis que des journalistes débattent des meilleures façons de combattre les fausses nouvelles, des psychologues et des neurologues ont déjà plusieurs longueurs d’avance: ces experts prennent désormais pour acquis que 90% des humains entretiennent, à un degré ou l’autre, des « croyances délirantes » (delusional beliefs). Mais toute la question est de savoir à quel degré… et si tout le monde est capable de combattre ses propres croyances.
L’ère Trump offre l’opportunité d’un cours accéléré en psychologie de la désinformation. Entre les biais de confirmation et les Facebookiens qui partagent un texte sans l’avoir lu, journalistes et communicateurs tentent de s’ajuster.