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La« COP24 », ou 24e conférence annuelle sur les changements climatiques, s’est ouverte lundi et se poursuit pendant deux semaines à Katowice, en Pologne. Pour s’y retrouver un peu,survol du vocabulaire très particulier de ces rencontres qui remontent aux années 1990.

« Il fait froid: ne me faites pas rire avec vos histoires de réchauffement climatique ». Sous diverses variantes, cette prise de position est lancée avec la régularité d’une horloge chaque fois que tombe une nouvelle vague de froid.

C’est l’un des plus importants rapports sur le climat qu’ait produit le gouvernement américain, depuis plusieurs années. Mais ce gouvernement a choisi de le publier pendant l’un des plus importants congés fériés de l’année aux États-Unis. Comme s’il avait voulu lui assurer le moins de visibilité possible.

Si on entend régulièrement parler de l’augmentation de la température moyenne de la planète, et du fameux seuil des « deux degrés Celsius », on entend beaucoup moins parler d’un autre seuil, de son petit nom « PPM ». Une mesure qui, de surcroît, est beaucoup plus facile à comprendre que celle des deux degrés, parce qu’elle, elle augmente d’au moins une unité par année.

Lorsqu’il a annoncé le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris l’an dernier, Donald Trump a blâmé « le fardeau économique et financier » que cet accord imposait à son pays. Depuis, c’est un argument récurrent du discours climatosceptiques: l’Accord de Paris coûterait trop cher. Or, le Détecteur de rumeurs a eu beau chercher, il n’a rien trouvé qui obligerait un pays signataire à payer quelque chose s’il n’atteignait pas la cible qu’il s’est fixée.

Alors que la planète se réchauffe, beaucoup d’espèces animales déménagent. Mais il en est qui se heurtent à un problème: les animaux dont l’habitat se trouve à flanc de montagne. À la recherche de températures plus fraîches, ils montent plus haut — mais arrivera un moment où il leur sera impossible de monter plus haut.

Une nouvelle étude publiée dans Nature Climate Change a révélé que si les bitcoins se généralisent à une vitesse similaire à celle à laquelle d’autres technologies ont été intégrées à la vie de tous les jours, cette cryptomonnaie pourrait, à elle seule, produire suffisamment d’émissions polluantes pour faire augmenter les températures mondiales de 2 degrés Celsius dès 2033.