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À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.

Si le président du Mexique, Enrique Peña Nieto a mis la main au collet du chef du cartel de Sinaloa dans le nord-ouest du pays, Chapo Guzmán, la situation désastreuse de l’État de Guerrero au sud lui glisse entre les mains. La région où 43 étudiants ont disparu le 26 septembre 2014 ne fait que s’enfoncer dans la violence.

« C’est un vote de protestation », a affirmé le professeur de science politique à l’Université de l’Islande, Gunnar Helgi Kristinsson, suite à la victoire du Best Party le 29 mai 2010 aux élections municipales de la capitale islandaise. Une protestation de longue haleine si 47 % des Islandais ont pressenti l’ex-maire de Reykjavik comme futur président du pays, d’après un sondage du quotidien Fréttablaðið en 2014.

Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.

Après la bataille politique, la bataille judiciaire: l’entreprise albertaine TransCanada, déboutée aux États-Unis après quasiment une décennie de démarches visant à faire approuver le projet d’oléoduc Keystone XL, se tournera vers les tribunaux afin de contrer la décision négative rendue l’an dernier par l’administration Obama.

Il y a des cinéastes au style si particulier que leur œuvre porte une signature qui ne peut que leur convenir. L’indomptable Quentin Tarantino en fait partie et livre indubitablement un film dont lui seul peut en être l’auteur avec son époustouflant The Hateful Eight, une proposition claustrophobique et hivernale qui pousse étonnamment plus loin les plus belles folies de son incorrigible audace.

Le mélange entre politique et médias continue de faire grincer des dents. Plus d’un an après l’élection de Pierre Karl Péladeau comme député du Parti québécois, et alors que l’ex-homme d’affaires est aujourd’hui le chef de la formation souverainiste, le Centre d’étude des médias (CEM) de l’Université Laval publie finalement son rapport sur le « cas » Péladeau. Verdict? Le mariage des genres ne prend toujours pas au sein d’une bonne partie de la population.

Si l’événement cinématographique n’a pas besoin de présentations, ne faisons pas durer le suspense plus longtemps et annonçons immédiatement que J.J. Abrams a encore réussi avec grand brio l’impossible en redonnant vie à un intouchable de façon à satisfaire pratiquement tout le monde, des initiés aux non-initiés, des fans aux nouveaux venus, allant peut-être même à atteindre ceux qui n’en ont absolument rien à faire de toute la folie entourant Star Wars. Pendant presque la totalité de ses deux heures et quelques, disons que le septième épisode de la saga est un feu roulant de feux d’artifice pour l’enfant enfoui en chacun de nous.