À l’échelle de la planète, si on observe les 30 dernières années, la malnutrition reste le plus gros facteur de risque de décès… et l’obésité, le facteur qui connaît la plus rapide augmentation.
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Des deux côtés de l’Atlantique, les États-Unis, la France, la Suède et d’autres pays, font face à la même situation: une deuxième vague qui frappe plus fort que la première, avec encore plus de cas qu’au printemps et ce, plus tôt dans la saison froide que ce qui avait été prévu — faisant craindre que le pire soit encore à venir.
Deux vastes études, menées auprès de plus de 11 000 patients chacune, et publiées début octobre, ont conclu que l’hydroxychloroquine ne diminuait pas le taux de mortalité de la COVID-19, et ne réduisait pas la durée des séjours hospitaliers. Est-ce le mot de la fin, pour ce traitement peu cher mais controversé ? Pas complètement, constate le Détecteur de rumeurs.
Pour convaincre les autres du bien-fondé de leurs arguments, les conspirationnistes utilisent différents mécanismes. Mieux les comprendre pourrait aider à s’en protéger.
Une nouvelle rumeur sur les masques a bénéficié de la visibilité apportée par Trump lui-même: une étude des Centres de contrôle des maladies (CDC) aurait soi-disant prouvé que le masque est inutile contre la COVID-19, puisque 85 % des gens qui le portent contractent la maladie. Le Détecteur de rumeurs a vérifié.
En Europe, un sondage suggère que plus de la moitié de la population se sent « fatiguée » et « démotivée » face à la résurgence de la Covid. Aux États-Unis, la résurgence est telle que certains en parlent déjà comme d’une troisième vague.
Des milliers de scientifiques et d’experts de la santé auraient signé la « Déclaration de Great Barrington » (du nom de la ville du Massachusetts où elle a été rédigée le 4 octobre) qui dénonce le confinement et prône un retour aux activités « normales ». Que penser de cette position? Le Détecteur de rumeurs a vérifié.
Dans plusieurs pays, la recherche sur des cellules souches d’embryons humains est interdite depuis deux décennies. Aux États-Unis, en plus, un décret signé en 2019 interdit la recherche sur des cellules produites à partir d’embryons avortés. Or, deux des médicaments utilisés pour traiter Donald Trump contre le coronavirus n’existeraient pas sans ce dernier type de cellules.
La gestion de la COVID-19 par la Suède continue d’attirer l’attention. Son approche lui permettra-t-elle d’éviter la résurgence de cas que connaissent actuellement plusieurs pays à travers le monde ? Le Détecteur de rumeurs fait le point.
La deuxième vague ne fait que commencer, mais l’alerte est déjà lancée du côté des impacts psychologiques. Ils devront être traités avec la même vigilance que les impacts physiques des malades hospitalisés.