Browsing: Environnement

Le fait d’être un animal charismatique et très apprécié des familles n’empêche pas d’être en voie de disparition. Le lémurien, ce petit primate à la queue recouverte d’anneaux, qui vit uniquement dans les forêts de Madagascar, aurait vu, selon les estimations les plus pessimistes, sa population dégringoler de « quelques centaines de milliers » à environ 3000 en quelques décennies.

Pendant qu’une vague de froid tombait sur la France et la Scandinavie, la température au Groenland était la semaine dernière de… plus de 40 degrés au-dessus de la normale.

Premier pas? Geste symbolique? La COP23 s’est terminée par une annonce sur la mort imminente du charbon: 20 pays se sont engagés à l’éliminer complètement de leur approvisionnement en énergie d’ici 2030. Une entente qui, promettent-ils, devrait s’élargir à 50 pays lors de la COP24, l’an prochain.

Comme chaque année, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques coïncide avec la publication de données choquantes ou de prises de position destinées à frapper l’imagination. Ce lundi n’aura pas fait exception — encore qu’une lettre signée par 15 000 scientifiques, le jour même où on apprend que les gaz à effet de serre sont repartis à la hausse, se range dans une nouvelle catégorie. 

Vous avez peut-être lu, au début du mois, des articles sur l’apprentissage de « dialectes » par des chauves-souris. Celles-ci apprendraient à communiquer « à la manière des humains », selon l’un des articles du Jerusalem Online. Des nuances sont de mise.

L’imposant ADN du blé tendre, le plus cultivé sur la planète, est enfin déchiffré, plus d’une décennie après les premiers efforts de séquençage.

Les hautes températures et des vents du sud ont repoussé la migration de nombreux papillons monarques, une espèce classée « en voie de disparition » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Les retardataires auront du mal à traverser les 4000 km qui les séparent de leurs aires d’hivernage, au Mexique: le froid et la faim auront raison d’un certain nombre d’entre eux.

Six semaines après l’ouragan Maria, plus de 70% de la population du territoire américain de Porto Rico est sans électricité et beaucoup n’ont toujours pas accès à l’eau courante, ce qui facilite la transmission de maladies comme la leptospirose.

Alors que l’Allemagne s’apprête à accueillir, le 6 novembre, la conférence annuelle des Nations unies sur les changements climatiques, on apprend que les cibles de réduction des gaz à effet de serre annoncées par les différents pays lors de la conférence de Paris, en 2015, rendent de moins en moins plausible qu’on puisse empêcher le réchauffement de dépasser la barre des deux degrés.