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Il aura fallu une explosion catastrophique, des milliers de blessés et près de 200 morts pour que le régime politique libanais, déjà largement sclérosé et affaibli par sa propre corruption et incompétence, mais aussi par d’importantes contestations et une grave crise économique, finisse par s’effondrer. Les Nations unies joignent ainsi leur voix à celles de divers acteurs politiques pour exiger rien de moins qu’un changement de paradigme majeur au pays des cèdres.

Si chaque pays de la planète a mis au point son propre plan d’intervention contre la COVID-19, avec un succès plus ou moins important, le cas échéant, une vaste enquête réalisée par le Pew Research Center révèle que les habitants d’une série de pays industrialisés se disent satisfaits des mesures mises en place par leur gouvernement. Ces participants soutiennent toutefois que leurs concitoyens sont aussi plus divisés que jamais en raison de l’éclatement de la crise sanitaire.

Les républicains n’ont pas perdu de temps. Avant même la première soirée de discours télévisés, le président Donald Trump avait été mis en nomination pour un second mandat. La veille de l’ouverture du congrès, le Comité national républicain avait même annoncé, par voie de communiqué, que les délégués s’abstiendraient de développer un programme électoral. Le soutien à l’administration Trump, quelles que soient les politiques que celle-ci choisirait d’appliquer à l’avenir, suffirait. À partir de là, le reste de la semaine n’était plus qu’une formalité.

Une nouvelle étude s’est penchée sur la façon dont les subventions agricoles européennes sont distribuées, et ce jusqu’au niveau local. Les données révèlent que des milliards d’euros sont en fait distribués aux régions agricoles qui provoquent le plus dégâts environnementaux, et où les fermes sont déjà dans une situation financière avantageuse. Le tout aux dépens des régions les plus biodiversifiées et les plus pauvres, qui sont les parents pauvres du système.

Les Facebook, Twitter et autres WhatsApp de ce monde censurent-ils les propos politiques en ligne? La question se pose, notamment aux États-Unis, où la notion de liberté d’expression a bien souvent le dos large, et où la prochaine élection présidentielle, dans un peu plus de deux mois, se joue notamment sur le terrain de la « censure » des points de vue conservateurs. Un récent sondage démontre d’ailleurs que la quasi-totalité des électeurs républicains américains croit que leurs idées sont censurées en ligne.

Avec la conclusion du congrès national du Parti démocrate et l’investiture officielle du ticket Biden-Harris, la course à la présidence des États-Unis passe à la vitesse supérieure. Un congrès hors norme, pour une course hors norme où les règles établies ne tiennent plus.

Au moment où le déconfinement se poursuit, et que davantage d’employés retournent au travail, après avoir passé plusieurs mois en télétravail, ou en attente de leur ré-embauche, les entreprises canadiennes ont toujours un grand besoin d’équipements de protection individuelle (EPI), ce qui entraîne une importante pression sur les fournisseurs, indique une nouvelle note d’information de Statistique Canada.

La tactique n’est plus dissimulée, mais clairement énoncée: selon le président américain sortant, Donald Trump, il n’est pas question de financer davantage le service postal américain, l’USPS, pour que celui-ci soit mieux équipé pour traiter les millions de bulletin de vote par correspondance qui devraient affluer lors de la présidentielle de novembre. Et selon une nouvelle enquête, la moitié des électeurs s’attend à éprouver des problèmes pour voter, le 3 novembre.

Un choix évident pour certains, pas assez progressiste pour d’autre; un choix consensuel, ou une décision « extrême »… Le candidat présumé des démocrates à la présidentielle américaine, Joe Biden, a choisi mardi la sénatrice démocrate Kamala Harris comme colistière. Cette dernière devient la première femme noire à faire partie d’un ticket présidentiel démocrate ou républicain.

Si Joe Biden l’emporte contre Donald Trump, lors de l’élection présidentielle de novembre prochain, il lui faudra s’attaquer à quantité de problèmes chez lui, aux États-Unis. Mais le nouveau chef d’État devra aussi se tourner vers le reste du monde, et plus particulièrement vers la Chine, grand adversaire de la présidence Trump… quand l’actuel résident de la Maison-Blanche n’incite pas le président chinois Xi Jinping à aller de l’avant avec ses camps de concentrations pour la minorité Ouïghoure. The Economist s’attaque à une lourde tâche: prévoir les futures relations avec Pékin sous une présidence Biden.